Cette semaine j’ai décidé de vous parler d’un sujet assez dark. Un syndrome méconnu de plusieurs, assez rare, mais je considère tout de même important d’en parler car ça existe. Avant de commencer, j’aimerais vous dire que ce billet a pour but de vous informer de l’existence du syndrome. Je ne suis ni médecin, ni psychiatre, juste une fille qui s’intéresse à la santé en général.
Donc le syndrome de Munchausen par procuration, en gros, c’est un syndrome qui se traduit par des sévices faits de façon volontaire et délibérée à un enfant, par sa mère (la plupart du temps). Il a été reconnu récemment comme un trouble de santé mentale. Jusqu’à présent, la caméra cachée et la séparation de l’enfant de sa mère sont les deux façons qui ont le plus aidé à l’obtention de preuves d’accusation contre les abuseurs ainsi qu’à un diagnostic (entre autres). Voici un schéma qui explique assez bien :
Il a été noté que ces femmes en détresse psychologique ont toutes été victimes elles-mêmes dans leur passé de divers abus. Celles-ci feront n’importe quoi pour attirer l’attention des spécialistes sur leur enfant (et elles-mêmes du même coup). Les heurts aux enfants peuvent se faire de différentes façons : empoisonnement, convulsions, asphyxie, provocation de vomissements, fièvre, diarrhée, etc. Ces mères n’ont toutefois pas l’intention de tuer mais bel et bien de détériorer la santé d’autrui pour avoir l’attention des médecins. Mais malheureusement, certains finissent par rendre l’âme suite à l’accumulation des problèmes de santé.
De plus, elles ne reconnaissent pas avoir de problèmes et être la cause des symptômes de leurs enfants. Elles sont souvent perçues de leur entourage comme des mères aimantes, attentionnées, présentes et connaissent bien le milieu médical.
Je vous partage un vidéo poignant, dans lequel on voit bien, à l’aide d’une caméra cachée, ce qu’engendre ce syndrome.
Attention les moms, retenez votre souffle car il est difficile à regarder!
Sinon un extrait tiré du film «The sixth sens» beaucoup moins dure, mais qui démontre bien également ce que c’est.
Ce syndrome engendre-t-elle une forme de sympathie chez vous? Selon vous, quel endroit serait le mieux pour ces femmes? La prison ou l’hôpital psychiatrique?