Dans le lot des choses que j’aurais aimé qu’on me dise à la naissance d’un enfant et qui m’aurait probablement évité un lot de frustrations, c’est cette phrase toute simple : quand on est maman, on ne fait pas les choses quand on veut, mais quand on peut!
Oui, bien sûr, on entend souvent des anecdotes dans ce sens, comme les classiques « j’ai dîné à 14 h en berçant mon bébé » ou « j’ai dû attendre le retour de mon chum du travail pour me doucher ». Toutefois, ce qui sonne anecdotique et rigolo le devient un peu moins lorsque le scénario se répète tous les jours, manque de sommeil inclus!
Si vous me permettez, retournons à notre bon vieil ami Maslow et sa pyramide :
Constat : un enfant, ça te scrape la base de la pyramide solide. Ces choses simples comme manger, dormir et aller aux toilettes deviennent tout d’un coup dignes d’une course à obstacles! Devoir constamment repousser ou faire les choses de bases même quand l’envie n’y est pas joue aussi sur le moral, il faut se le dire! À mon premier enfant, j’ai souvenir lors d’une journée particulièrement difficile d’avoir choisi le sommeil plutôt que le repas ou la douche.
Des trucs pour survivre
De mon côté, voici mes trucs pour la base de la pyramide (manger, dormir, alouette) pour essayer de garder un semblant d’équilibre les premières semaines et voire mois de la vie de bébé (ça dépend du modèle que vous avez mis en monde, en fait!).
- Avoir des dîners pratiquement préparés d’avance ou faciles à assembler (ça évite de dîner avec des barres tendres et des bouts de fromage). Une omelette au micro-ondes, un bagel avec un œuf, un reste de la veille, des repas congelés offerts par les ami.e.s, etc.
- Je me lave le soir, quand les enfants sont couchés. Je déteste ça, mais c’est la seule façon que j’ai trouvée pour que les matins soient encore gérables pour tout le monde. Sinon, je finis toujours par me doucher sur l’heure du midi ou avant le souper, pendant que tout le monde crie. Super plaisant!
- Préparer le souper en étapes : je m’occupe rarement des soupers (merci à mon chum!), mais quand c’est dans ma cour, je prends chaque dix minutes de ma journée pour faire une étape : couper les légumes, assembler quelques ingrédients qui peuvent être réfrigérés. Lorsqu’arrive le souper, le gros de la préparation est fait!
L’important, c’est de savoir que même la meilleure organisation ne règle rien : les imprévus et le bordel ambiant finiront souvent par prendre le dessus. Les trucs d’organisation au quotidien font juste rendre le tout plus agréable! Le lâcher-prise, votre meilleur ami, vous permettra de maintenir votre santé mentale à flot, jusqu’à ce que vous puissiez manger chaud… un jour!
Que trouvez-vous le plus difficile à faire quand vous le pouvez et non quand vous le voulez?