Chevalier, astronaute, exploratrice… On peut devenir absolument ce que l’on veut le temps de la lecture d’un livre. On peut se laisser bercer par des scénarios complètement farfelus et rocambolesques, pour ensuite retrouver le confort de son foyer.
Dans L’histoire de la petite bestiole de Caroline Merola, on fait la connaissance d’un personnage imaginaire, décrit comme un « curieux animal ». La particularité de cet adorable album est qu’une discussion s’établit au fil des pages entre la narratrice et son personnage. Ce dernier en vient même à prendre le contrôle du déroulement de l’histoire… au grand dam de celle qui l’écrit! La petite bestiole est espiègle et curieuse, ce qui fait bien rigoler le lecteur.
J’ai aimé cette idée de faire participer le personnage au déroulement de l’histoire. Ce procédé original fait aussi bien rire les petits lorsqu’on leur lit cet album. C’est également un plaisir de retrouver les très belles illustrations de Caroline Merola, un incontournable du paysage de la littérature jeunesse québécoise.
Sur une note plus poétique, il y a aussi l’immense album (25 cm par 35 cm!) de Mireille Levert, Un jour je bercerai la Terre, qui fait penser à la superbe chanson de Diane Dufresne, L’hymne à la beauté du monde.
Crédit : Les Éditions de la Bagnole
Le format permet de laisser une liberté complète à l’auteure et illustratrice, qui y décrit avec amour tous les phénomènes terrestres : les paysages, les animaux, la météorologie et j’en passe. C’est un très bel album pour familiariser ses enfants avec la poésie, car il ne s’agit pas d’une histoire dans le sens traditionnel du terme. De plus, c’est l’occasion parfaite pour faire découvrir aux enfants toutes les beautés de leur planète et leur faire comprendre l’importance d’en prendre soin.
Quels sont vos illustrateur.trice.s préféré.e.s?
Pour les retrouver en librairie ou en bibliothèque…
L’histoire de la petite bestiole
par Caroline Merola
Éditions de la Courte échelle, août 2017.
Un jour je bercerai la Terre
par Mireille Levert
Éditions de la Bagnole, août 2017.