S’il y a bien une activité à laquelle ma famille et moi devrions plus assister, c’est l’Heure du conte de la BAnQ. Facile d’accès, gratuit, pile dans les bonnes heures d’éveil (10 h 30 – 11 h 30)… et pourtant je ne sais pas pourquoi on oublie tout le temps que ça existe. Alors que c’est juste génial à la fois pour apprendre le français ou s’initier à une autre langue.
Les deux fois qu’on y a été, c’était par hasard, quand on s’est retrouvé un dimanche matin dans la section jeunesse de la bibliothèque au bon moment. Notre premier conte fut en russe. Heureusement qu’il y avait beaucoup de gestes et de toutous, car je n’y comprenais rien, mais je trouvais fascinant le fait d’écouter un conte dans sa langue d’origine. Un autre a été conté en français.
La dernière fois c’était un conte en innu. On est arrivé pour les trois dernières minutes du conte (à savoir quand on a finalement remarqué la pancarte!). Mais Jani Bellefleur-Kaltush a été extrêmement gentille et a raconté aux enfants une autre histoire qui expliquait pourquoi les lutins ne descendent sur terre qu’en décembre pour faire des bêtises dans les maisons. Voir l’intérêt briller dans les yeux de mon aîné était beau à voir. Par la suite, la conteuse a offert aux enfants de colorier des oiseaux et finalement, avant de partir, mes deux petits ont été lui faire un gros câlin. Bref, ils ont adoré et ils ont raconté à d’autres par la suite l’histoire qu’ils ont entendue.
Crédit : Laura Beauchamp / BAnQ
On a pris l’affiche des prochaines heures du conte pour ne plus oublier, et arriver à l’heure les prochaines fois. Comme matin doux de dimanche, c’est dur à battre, surtout avec des livres à emprunter par la suite!