Si on m’avait dit que nous serions dans une telle situation il y a quelques années, je n’y aurais pas cru. La famille de mon conjoint était des plus harmonieuses. Leurs valeurs familiales sont bien ancrées dans chaque individu. J’ai toujours trouvé ça beau une famille unie qui se réunit pour manger et rire tous ensemble autour de la table. Pourtant, aujourd’hui, ma belle-mère gâche tout.
Des événements X et Y sont arrivés et ont tout chamboulé. Là n’est pas la question, ce sont des choses qui peuvent arriver dans n’importe quelle famille. Toutefois, les événements ont été très difficiles pour elle. Dans les débuts, nous avons tenté de l’appuyer, de l’écouter, de faire des pieds et des mains pour l’aider. Trois ans plus tard, elle est toujours au même point.
Elle devrait aller chercher de l’aide, mais elle se trouve mille raisons de ne pas y aller. C’est lourd, très lourd, quelqu’un qui ne veut pas s’aider. Elle n’apprécie guère tous les efforts que ses enfants font pour mettre un peu de gaieté dans son quotidien. Elle est une victime et ça ne changera pas.
Le plus gros problème c’est que sa négativité affecte tout le monde. Mon conjoint se raisonne qu’elle n’est pas elle-même, que sa tristesse change sa perception et ses propos. Il prend du temps pour elle, c’est sa mère après tout, je comprends tout ça. Je voudrais tellement que mes enfants m’aident si je traversais des moments difficiles.
Récemment, il a changé son attitude. Elle a tenu des propos qui l’ont touché droit au cœur. Depuis, il prend ses distances. Elle ne reconnaît aucunement le temps et l’énergie qu’il a dépensé pour elle. Il a donc décidé de garder son énergie pour les gens qui comptent et qui valent la peine. C’est triste, mais je le comprends.
Dans tout ça, j’ai des opinions c’est certain. J’ai eu envie de me lever à maintes reprises pour dire à ma belle-mère qu’elle dépassait les limites. Elle fait de la peine à la personne qui compte le plus pour moi, j’ai envie de le défendre. Je tente plutôt de rester neutre et à l’écoute de mon conjoint. C’est sa mère, sa famille et je crois donc que c’est surtout lui qui a le rôle de décider la nature de ces relations.
J’espère pour son bien et le nôtre que tout ça ne soit qu’un nuage gris qui passera bientôt.