C’est fou! L’an prochain, quand F.-A. va entrer à l’école, non seulement je vais recevoir un chèque de 100 $, mais en plus, il y aura de l’investissement en éducation.
Juste à temps pour les élections…
Après des années de saignements à blanc…
C’est enrageant. La démocratie est peut-être le moins pire des types de gouvernance, mais elle a plusieurs défauts. Ça empêche (souvent) d’avoir des projets de société de plus de 4 ans. Il faudrait un ministère des Finances indépendant pour voir plus loin. Pour empêcher des coupures draconiennes transformées par la suite en bonbons électoraux, comme ceux qui ont été annoncés le 21 novembre par le gouvernement libéral. Tout le monde le sait, le sucre, c’est du poison déguisé.
D’autant plus qu’à ma fête, j’ai eu la chance de voir mes amies, dont certaines travaillent comme enseignante au primaire, médecin de famille ou éducatrice en service de garde. Leur constat était le même : il manque cruellement de financement. Les citoyens sont clairement (en brillant souligné) touchés par les coupes. Le gouvernement pense aux chiffres, impose des décisions sans consulter les professionnels concernés, qui doivent faire encore plus avec beaucoup moins, sans aucune flexibilité.
Des années où les enfants n’ont pas reçu le support adéquat à cause des coupures, où les enseignant.e.s ont été écrasé.e.s par leur charge de travail, ou le personnel de soutien a dû choisir entre les cas les « plus » urgents ne seront pas effacées magiquement à grands coups de poudre aux yeux.
J’espère qu’aux prochaines élections, nous ne serons pas aveuglés.