Le temps passe vite. On a beau s’en douter, c’est étonnant à quel point la parentalité nous change. À l’aube de mon retour au travail, j’ai eu envie de faire un bilan des choses que je n’aurais jamais pensé accomplir ou réaliser en devenant parent.
Survivre au manque de sommeil
Avant d’accoucher, lorsqu’on me demandait ce qui me faisait le plus peur de ma future vie de parent, je répondais systématiquement le manque de sommeil. J’étais du genre à me coucher à 20h un vendredi soir si j’étais trop fatiguée et d’attraper tous les virus possibles si j’accumulais une trop grosse dette de sommeil.
Avec aucune nuit complète sans réveil depuis 14 mois et beaucoup d’heures de sommeil manquantes, je peux affirmer que je m’en sors pas trop mal. Oui, je suis fatiguée, oui, je pense que je pourrais dormir quelques jours d’affilée pour récupérer un peu, mais oui, je survis. Je passe au travers de mes journées sans trop de problèmes et je ne suis pas plus malade qu’avant (peut-être aussi parce que je sors tellement peu de chez moi #MerciConfinement).
Voir ma maison autant en désordre
Je ne suis pas une Mme Blancheville dans l’âme. J’ai plutôt une (moyenne) tendance naturelle à la traînerie. Depuis que Minilove est là, les traîneries sont passées à un niveau supérieur. La maison n’est pas sale, mais le plancher est recouvert d’items de toutes sortes : des trucs de bébés s’accumulent à des endroits peu stratégiques PARTOUT dans la maison.
Un bac à jouets, une tuque trop grande/trop petite/trop chaude/pas assez chaude, la housse de pluie pour la poussette, des bas de bébé, un fond de panier de couches propres à plier, un thermomètre, des dessins de la garderie, des miettes de nourriture, alouette!
Nos meubles se découvrent de nouvelles vocations et les surfaces accumulent d’étranges bibelots. Et, sincèrement, ça me dérange de moins en moins.
Être émerveillée par le rire de mon enfant
Depuis que Minilove rit, un objectif prioritaire dans ma journée est d’entendre le plus souvent possible ce son magnifique.
Que ce soit en imitant tous les animaux du monde, en mimant ou en gesticulant les mouvements d’une chanson ou même en faisant des sons de toutes sortes (prouts de bedaine et guili-guilis inclus), je fonds littéralement lorsqu’il rit aux éclats.
Je considère que ces périodes de rire sont dans les plus beaux moments de ma journée. Son sourire communicatif, ses yeux qui brillent comme des étoiles et son rire contagieux me remplissent de bonheur.
Être ébranlée par une date
Minilove est né à 41 semaines de grossesse. Bien que je ne comptais plus son âge en semaines depuis quelques mois, j’ai été un peu ébranlée quand il a eu 41 semaines. 41 semaines in/41 semaine out. J’ai versé quelques larmes et immortalisé le moment par une mini séance de photos devant le miroir, question de faire un avant/après avec ma dernière photo de grossesse quelques jours avant de donner naissance. C’est impressionnant de voir toute l’évolution qui peut se produire en si peu de temps.
Écrire pour un blogue de parents
C’est fréquent de se poser des questions lorsqu’on est parent : on doute de tout et on se remet en question constamment. Les blogues de parents ou sur la parentalité sont souvent (pour moi, du moins) une source de réconfort et offrent un sentiment de communauté.
Quand s’est présentée l’opportunité d’appliquer pour collaborer à TPL Moms, je me suis sentie interpellée. J’ai toujours aimé écrire, mais je ne le faisais pas régulièrement. J’ai osé envoyer ma candidature et me voilà maintenant blogueuse. Partager des bribes de mon quotidien avec ses défis et ses bons coups me permet d’offrir de la place à ma créativité et ça me fait du bien. Et si, par le fait même, je peux être une source de réconfort pour un autre parent, j’en suis extrêmement heureuse.
Qu’est-ce que la parentalité vous fait vivre alors que vous ne pouviez pas vous douter que ça arriverait un jour?