Cette semaine, j’ai eu un choc : je dois inscrire mon enfant à la maternelle. Pour la grande région de Montréal, les inscriptions se déroulent jusqu’au 28 janvier. Vous devez présenter une preuve de résidence, l’acte de naissance et la carte d’assurance maladie de votre enfant, en plus de remplir un formulaire. Puis après ça, il ne reste plus qu’à attendre le mois de septembre.
Je pensais que ça allait me faire quelque chose, genre un pincement d’inscrire mon seul et unique enfant à la maternelle, mais depuis le début de la semaine, je me dis que je trouve ça quand même extraordinaire de devoir faire ça cette année. C’est un enfant qui est extrêmement curieux – au point ou des fois ça gosse un peu – et qui aura sûrement beaucoup de plaisir à l’école.
J’ai comme pas envie de lui dire que c’est stressant cette nouvelle aventure, qu’il va se faire des nouveaux amis, qu’il va s’adapter à un environnement stimulant, qu’il va aller à l’école pendant les 10 prochaines années et sûrement plus. Que ça va être le fun des fois, moins le fun d’autres fois, mais que c’est une des plus grandes aventures de sa vie. Qu’il va apprendre à apprendre et que c’est vraiment cool, parce qu’ensuite il va apprendre à questionner les choses qui l’entourent et développer son esprit critique (mais on est déjà sur le bon chemin). Il va aussi faire des liens avec des gens, avoir des chicanes et construire son identité pendant tout ce parcours-là.
J’ai juste envie de lui expliquer que c’est une nouvelle étape, que c’est franchement excitant et que mis à part qu’on va devoir se lever tôt et que je vais commencer à faire des lunchs, il lui reste 9 mois de garderie pour profiter d’être avec ses amis et qu’après il y a un nouveau monde qui va s’offrir à lui.
Pis toute ça, c’est ben correct!