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Le voisinage: le côté positif du confinement
Crédit: Unsplash

Ahhh, ce confinement! Cette chose qui s’est invitée chez nous comme un bouton sur le front ou un mal de ventre avant un souper gastronomique. Nous avons dû changer beaucoup de trucs dans notre quotidien et dans notre vie. Je pourrais probablement écrire un texte de 500-600 mots sur tous les côtés négatifs. Mais essayons autre chose. Connaissez-vous l’expression anglophone « To find the silver lining »? En gros, lorsqu’une situation négative arrive, c’est d’arriver à voir le bon côté. Eh bien, contre toute attente, j’ai mon « silver lining » de confinement : le voisinage.

Nous sommes des personnes, mon conjoint et moi, qui avons besoin de voir du monde, amis et famille. Je suis une personne très familiale qui a comme « besoin » de voir ma sœur et mes parents de façon assez récurrente. On s’entend que ces choses sont quasi impossibles en zone rouge. Un moment donné, le manque de conversations d’adultes en personne (avec une autre personne que chéri) s’est fait sentir. Je peux toujours parler avec ma mère et ma sœur au téléphone, mais, entre vous et moi et la boîte à pain, ce n’est pas pareil.

De mars à août, quand les enfants étaient encore à la maison, on se faisait un devoir d’aller jouer dehors à 16h00 lorsqu’on terminait de travailler. Et c’était la même chose pour nos voisins. On se disait bonjour régulièrement, mais jamais de grosses conversations. Tranquillement, chaque jour, les conversations s’allongeaient. On faisait nos 4@6 à tous les jours (sauf lors de grosses averses).

On est 4 maisons : 8 adultes, 8 enfants (et une adolescente qui est… une adolescente). Nos enfants ont tous entre 4 et 11 ans. Ça n’a pas été long que les enfants se sont liés d’amitié même à distance : course de trottinette chacun dans les entrées, vélo sur le trottoir. Et pour les adultes, je pense que je peux dire qu’une amitié s’est formée aussi. On s’est trouvé des points communs et ça nous permettait de jaser avec d’autre monde que nos conjoints (no offense minou!). Quand il y a eu relâchement des règles, nous avons même fait un petit barbecue et un ciné-parc pour les enfants. Je ne pense pas que j’aurais été aussi « sereine » face au confinement si je n’avais pas eu cette belle relation avec le voisinage (j’aurais peut-être fini par habiter chez ma mère, haha).

Donc, pour nous, le confinement a aussi eu du bon; il nous a permis de créer des nouvelles amitiés à distance et ça nous fait du bien.

 

Et vous, votre silver lining, c’est quoi?

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