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Depuis le confinement, je m’aime sans maquillage

Je sais, je sais, c’est un first world problem et pour être honnête, je parle de ce sujet, juste pour le plaisir de jaser avec vous et non pour créer un débat sociétal. Je pense que parler de choses très légères en temps de COVID, ça peut faire du bien et faire baisser l’anxiété. 

Ceci étant dit, ça va faire plus d’un mois que je ne maquille plus. Genre, plus du tout. Même pas un peu de mascara, même pas de BB crème. RIEN! Et pour la première fois, je me sens bien comme ça et j’apprends à m’aimer sans le moindre artifice. 

Le maquillage avantage un visage, on ne va pas se mentir! Je suis plus belle avec sinon je ne prendrais pas 15 minutes par jour à me tartiner la face. Mais ça fait si longtemps que je n’ai pas vu mon visage avec du rouge à lèvres que je ne me souviens plus bien de quoi j’ai l’air avec. Ainsi, sans comparatif, je me surprends à me regarder dans le miroir et à me trouver cute. Avant j’étais « maquillée » versus « démaquillée ». « prête à sortir » versus « prête à aller me coucher ». Aujourd’hui, je me sens juste « naturelle ». Et il n’y a pas de versus. Je joue avec les mots, mais ça reste vrai.

Avant le confinement, il m’était impossible – psychologiquement – de partir au travail sans maquillage. Et pour cause, les fois où j’étais moins maquillée, j’avais droit au classique « T’es fatiguée? » ou « T’as l’air malade! », presque tout le temps. Je me maquille très peu, mais étant blonde, le moindre trait d’eye-liner fait toute une différence sur mon visage. Ces réflexions faisaient que j’étais comme dans un engrenage : comme mes collègues me voyaient toujours maquillée, mes journées sans étaient vraiment remarquées. Me maquiller avait autant d’importance que de m’habiller et j’exagère à peine. 

Même si tout ceci n’est vraiment pas grave, je me rends compte que je me mettais moi-même une sorte de pression d’être belle et que ça passait par du mascara et du eye-liner. C’est comme si le confinement et tout le confort physique que celui-ci apporte me faisaient réaliser de la pression et l’inconfort dans lequel beaucoup de personnes, particulièrement les femmes, se mettent. On paye une fortune chez le coiffeur, pour nos ongles, nos vêtements et nos faces. Et même si j’ai hâte de me « mettre cute » à nouveau, je pense que je le ferai plus occasionnellement et plus par plaisir.  

J’espère qu’après la COVID, me maquiller sera un désir et non un besoin comme avant! Je ne dis pas que je ne me maquillerai plus. Ces réflexions ne sont pas nouvelles, mais je pense que je laisserai un peu plus mon visage libre, tout simplement. 

 

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