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En amour et confinée, ça aide à bien aller!
Crédit: Unsplash

2019 a été une année atroce pour moi. Le père de mon enfant que j’aimais encore m’a laissée, mon monde s’est écroulé bien avant la COVID-19, en un éclair. J’ai perdu l’équilibre, du jour au lendemain tout a basculé. Tout était sombre et triste autour. Seule ma fille (et ma mère, merci m’man!) m’aidait à tenir le coup, à me lever le matin. J’avais aucune envie de me retrouver sur Tinder ou je ne sais quelle application inconnue à 39 ans. Être célibataire après 15 ans de vie commune, c’était tout un choc. Je devais revoir ma vie et mes projets au complet. Vivre seule la moitié du temps, voir ma fille une semaine pour deux, retrouver un mini-appartement, avec une mini-chambre pour ma fille. 

Je suis passée par toutes les étapes du deuil : le déni, la colère, la négociation, la dépression et l’acceptation. C’était pas dans l’ordre et avec plein de retour en arrière. Un jour j’acceptais, le lendemain je pleurais ma vie, ma petite vie de famille, la douceur de mon quotidien enlevé avec fracas. Comme une tempête infinie dont je ne voyais plus les éclaircies.    

Et puis, J’ai rencontré un homme peu de temps avant le confinement. Ça faisait à peine quelques mois qu’on se datait, je ne me sentais pas prête à vivre avec lui pantoute. Mais en fin mars, j’avais perdu ma job et sur un gros coup de tête, on a décidé de vivre ensemble dans son appartement! C’est allé vite en tabarnouche! 

 

Je suis confinée avec mon nouveau chum et c’est un bon test pour l’avenir!

 

Malgré mes appréhensions, ça se passe bien. Apprendre à bien le connaître en étant enfermées avec lui dans son appartement, c’est une situation vraiment weird. Je découvre ses défauts en accéléré, ses manies et petites obsessions, moi qui aime tant prendre mon temps. 

Rien n’est parfait, c’est pas évident d’imposer un nouveau « beau père » à ma fille, mais je me sens vraiment bien avec lui, j’apprends à accepter ma nouvelle famille recomposée. Ma fille a 11 ans, je peux lui expliquer les choses clairement et elle fait preuve d’une grande maturité face à cette situation, j’ai même l’impression qu’elle est heureuse pour moi et qu’elle est soulagée en quelque sorte de me voir épanouie à nouveau. 

Être en amour dans une période si spéciale et anxiogène m’aide à supporter le quotidien incertain. Mon chum me fait rire toute la journée, amène la légèreté dont j’ai manquée pendant un an et demi. Quand je le prends dans mes bras, je suis heureuse, j’oublie tous les tracas. Comme une adolescente de 15 ans, je suis un peu ivre d’amour. Le soir, je me couche contre lui et m’endors en quelques secondes. Pis c’était pas arrivé depuis un an! J’aime la personne que je deviens avec lui, plus calme, plus douce, plus résiliante. J’ai de moins en moins de colère. Si on m’avait dit il y a un an que j’allais rencontrer cette belle personne, je ne l’aurai JAMAIS cru. 

 

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