Un voyage en famille avec les beaux-parents: une fausse bonne idée?

Nous sommes partis au soleil cet hiver avec les parents de mon chum. Sur papier, ça voulait dire un cadre idyllique, des grands-parents disponibles pour s’occuper des 3 minis ainsi que bronzette et farniente en perspective.

Mais, dans la « vraie » vie, partir en vacances en famille, ça veut surtout dire devoir dealer avec les habitudes et les idées (parfois farfelues) des autres, l’attitude (désagréable) des grands-parents face à ce que l’on fait ou ne fait pas avec nos enfants et, finalement, la farniente se transforme en gros calvaire.

La réputation des belles-mères n’étant plus à faire, je vais essayer de vous donner quelques « trucs » que je n’ai absolument pas mis en place lors de notre voyage. Résultat: au bout de trois jours, je rêvais du -20 qui nous attendait à la maison et mon côté aigri a pris le dessus.

D’abord, on a dit OUI, donc on assume et on se répète les raisons pour lesquelles on a accepté: on est loin (dans mon cas), la destination est cool, il y aura des « nounous » à disposition, on va faire le plein de vitamine D, les enfants vont être trop contents, etc. LISTEZ et RELISEZ cette liste mille fois, s’il le faut!

Puis, votre mantra sera : dans 7 jours, je suis à la maison, puis 6, 5, 4, 3… et avant même que vous n’ayez le temps de dire OUF, vous êtes de nouveau dans l’avion avec trois enfants, dont un bébé, qui vous feront passer les cinq plus longues heures de votre vie.

Alors voilà, essayez de ne pas entendre ce que belle-maman raconte, méditez et respirez profondément le plus souvent possible. Au besoin, dites-vous que vous avez de la chance parce que ce n’est pas VOTRE mère; c’est plutôt rassurant, non? Respirez encore un peu, dites-vous que vous rendez vos enfants heureux et que c’est vous qui y gagnerez de ne pas la critiquer devant eux pendant qu’elle vous taille un manteau pour l’hiver! Et sinon, une bonne bouteille de vin vous aidera à mieux supporter tout ça!