On pourrait croire qu’on lit une nouvelle datant d’une vingtaine, voire d’une trentaine d’années en regardant cet article de Radio-Canada, mais malheureusement, les faits rapportés datent d’à peine 10 ans. Dans l’article, on peut lire le témoignage émouvant de Victor Szymanski, un jeune Néo-Brunswickois de 24 ans qui a été forcé de subir une thérapie de conversion à l’adolescence.
Premier de classe et avec plein de rêves en tête, Victor a rapidement souffert de dépression et eu des idées suicidaires suite à la thérapie de conversion que sa famille lui a fait suivre. Aujourd’hui, il parle de son expérience pour rappeler aux gens que ce genre de thérapies existent toujours, même au Canada, et qu’il faut absolument avoir des mesures plus sévères contre les familles qui imposent le processus à leurs enfants mineurs et contre les « thérapeutes » qui offrent le service.
En début décembre, le Premier ministre Justin Trudeau a promis de mettre fin à ce genre de thérapie au Canada. Dans la lettre de mandat adressée à la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse au Canada, Justin Trudeau a écrit ceci : « Appuyer le ministre de la Justice et procureur général du Canada dans la modification du Code criminel afin d’interdire la pratique de la thérapie de conversion, et prendre d’autres mesures nécessaires avec les provinces et les territoires afin de mettre fin à la thérapie de conversion au Canada. »
Même s’il n’y a pas encore de développement clair du côté du gouvernement, on espère que les choses bougeront rapidement, car les thérapies de conversion sont dangereuses pour la santé mentale et physique des personnes qui se voient forcées d’en suivre.