Dans l’ombre d’une grand-maman aimante se cache souvent un grand-papa aimant et un peu oublié.
Mais moi je te vois, mon papa, le papi rêvé pour mon petit loup. Je te vois avec tes mains tachées par les années de travail manuel, à flatter les petites joues rougies de mon bébé. Je te vois, avec ton dos courbaturé et tes genoux en compote, à 4 pattes pour courir après ton petit-fils. Je vois cette lueur de fierté dans tes yeux lorsque quelqu’un te dit que ton petit-fils te ressemble. Je vois ton sourire lorsqu’il refait enfin un des mauvais coups que tu lui as enseignés. Je l’ai vue, la petite larme que tu as tenté de cacher, quand tu as appris que tu aurais un petit-fils.
Dans tes yeux fatigués par le temps, je vois cette mélancolie de ne pas pouvoir faire plus, de ne pas avoir la fougue d’autrefois. Dans tes bras enveloppants, tu caresses doucement mon chérubin, l’emportant tranquillement vers un sommeil profond. Avec ton humour et ton imagination sans faille, je reconnais les mauvais coups que tu m’avais montrés à une époque bien lointaine déjà. Je vois une tendresse en toi que je n’avais jamais connue. Tu fais un si bon travail; tu fais un si bon papi.
Je vois le sourire de mon enfant s’illuminer lorsque tu entres dans la pièce.
Je le vois t’appeler lorsque tu t’en vas.
Je vois sa peine de ne plus te voir quand tu pars en voyage.
Je reconnais certaines de tes mimiques dans son sourire chaque jour.
Il t’aime.
Il aime se bagarrer avec toi.
Il s’ennuie de toi.
Comme tu es fier d’avoir un petit-fils. Comme tu as hâte de l’emmener à la pêche, de lui apprendre des travaux manuels, de lui montrer à jouer au hockey, d’être témoin de son premier but. Il ne porte peut-être pas ton nom, mais il a ton regard et ça ne pourrait me rendre plus fière. Je t’aime papa.
Pour les papis souvent oubliés, vous faites un sacré bon boulot et vous êtes si importants pour le développement de nos tout-petits.
Est-ce que vos enfants ont une belle relation avec leur papi?