Noël et ma famille recomposée : une succession de nouvelles traditions

J’avais 30 ans. Aucun enfant à moi. Les Fêtes avec mon ancien conjoint, c’était ultra simple. Mais ma vie a changé. Je suis tombée en amour avec un homme qui était papa de deux petites filles de 4 ans et 11 ans.

Je dois dire que mon conjoint et la mère des enfants ont un très bel arrangement pour les Fêtes, et ce, peu importe où les enfants sont ces semaines-là. Les 24 et 31 décembre : chez maman. Le 25 décembre et 1er janvier : chez papa. À la base, cet arrangement simplifie la vie. Jamais besoin de s’obstiner.

Il y avait toutefois une chose que je ne comprenais pas : tout ce que mon chum faisait pour faire croire à sa plus jeune que son cadeau venait VRAIMENT du père Noël. Bon, maintenant je fais la même chose, mais à l’époque, je me disais « good GOD ». Il fallait du papier différent, caché, pas le même que l’an passé, changer son écriture, faire une petite carte spéciale. Ouf. Je trouvais qu’il se donnait beaucoup trop de mal pour faire croire au père Noël. Toutefois, quand j’ai vu le visage illuminé de sa 4 ans, j’ai tranquillement changé d’avis.

En plus d’un nouveau Noël avec mon amoureux, c’était un Noël dans une nouvelle famille. Des nouvelles traditions. Et c’était non seulement nouveau pour moi, mais c’était nouveau pour les enfants. Les petits célébraient maintenant Noël 2 fois – voire 3 – et pareil pour le jour de l’An. J’en garde de bons souvenirs. Ce premier Noël a aidé à bâtir ce que nous sommes et les traditions que nous avons aujourd’hui.

Mais, il y a 3 ans, nous avons un autre « premier » Noël. Mon conjoint et moi avons eu une petit fille. Nous avons donc eu à changer un peu nos habitudes et rebâtir quelque chose de nouveau. Il a fallu établir des nouvelles règles par rapport à Noël. Parce que maintenant, on partage : un Noël chez ma mère et un Noël chez la mère de mon conjoint.

Non que je me plaigne de notre popularité (#brag), mais il y a eu quelques accrochages entre mon chum et moi, car la tradition voulait qu’on célèbre le 25 décembre chez sa mère. Mais depuis l’arrivée de notre fille, c’est évident que ma mère aussi voulait la voir le jour de Noël. Il a donc fallu être conciliants. Après tout, Noël est une fête où nous voulons tous être ensemble.

Cette année, c’est la première où ma fille comprend le principe du père Noël et, c’est drôle, je recrée exactement ce que mon conjoint faisait pour sa plus jeune et que je trouvais intense. Avec le temps, je vois que la magie, ça part de nous. Et c’est ce qui est beau.