Pas facile de satisfaire les goûts et les horaires de tout le monde, surtout quand on est 7 personnes à la table. C’est tout un défi de varier ce que l’on mange, d’avoir un menu équilibré et santé, de manger un peu de viande, mais pas trop, de penser local, équitable, vert, bio, de prendre le temps de faire ses emplettes à différents endroits pour s’assurer de la qualité et de la provenance de ce que l’on consomme et réduire le suremballage, de se débarrasser des mauvaises habitudes alimentaires et d’éliminer le gaspillage…
Pas facile, mais tellement important de trouver la façon de faire qui nous convienne, sans y laisser toute sa paye, ni sacrifier son weekend au complet! En début d’année, c’était donc ma résolution. J’ai décidé de me prendre en mains, de « mieux gérer » ma cuisine et d’arrêter de faire les courses chaque jour, au gré de mes humeurs.
Au début, je stressais en me demandant comment faire et par où commencer. Je me revoyais, toute petite, regardant ma mère faire la liste des soupers de la semaine, avant d’aller à l’épicerie. Je me souviens à quel point je trouvais l’activité ridicule. Je me disais qu’il était absolument impossible pour elle de savoir ce que nous aurions envie de manger 4 jours plus tard et/ou que c’était vraiment niaiseux de se l’imposer!
Mais bon, la vie ayant cette belle qualité de nous faire évoluer et de nous faire réaliser tant de choses, elle m’a tout récemment ouvert les
yeux. Et l’écouter m’a bien servie jusqu’ici. Du haut de mes 40 ans, avec des enfants de 12, 16, 22 et 24 ans et le copain d’une des grandes (famille recomposée), je dois avouer que je commence à comprendre et même à apprécier l’histoire des menus prédéterminés.
La bouffe, j’adore la préparer, j’adore la manger et j’adore même en parler! Alors on s’est créé ce moment, avec notre café le dimanche matin. On s’installe dans la salle à manger, mon chum et moi, avec notre pile de livres de recettes. On fouille, on jase, on échange, on propose. On choisit des musts réconfortants, des nouveaux plats à découvrir avec les jeunes, s’inspirant de différentes cultures, on
intègre un peu de viande et du poisson. On essaie aussi des repas vegan, même si personne ne l’est à la maison. Stratégiquement, on pense « boîtes à lunch » parce que, soyons francs, les restes, c’est mille fois mieux que les sandwichs!
Finalement, on s’assure d’avoir de quoi satisfaire tout le monde, on monte le menu en fonction des horaires de chacun et on fait la liste d’épicerie en conséquence. Une seule grosse épicerie pour toute la semaine. WOW! Reste seulement les arrêts boucherie et poissonnerie pour les soupers viande ou poisson.
Et pour rendre la tâche encore plus facile et agréable, j’ai déniché quelques livres, qui peuvent vraiment aider. Je dois avouer qu’il est très rare que je suive réellement les recettes, mais le but de l’activité est juste de trouver de nouvelles idées et d’assurer une certaine variété.
Ça semble peut-être banal pour certains, mais je partage aujourd’hui, parce que j’aime vraiment cette nouvelle façon de faire et je serais super heureuse de pouvoir propager ce « petit bonheur ».
Quelques titres inspirants :
- Plus de légumes (Ricardo)
- Le Meilleur du Bistro: 150 Recettes (Jean-François Plante)
- La cuisine de Jean-Philippe: Ses 100 meilleures recettes véganes (Jean-Philippe Cyr)
- À la Soupe! (Josée Di Stasio)
- Famille Futée (les 4!) (Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman)