Chez TPL Moms, une des émissions qu’on aime beaucoup suivre, c’est L’épicerie, sur Radio-Canada. C’est une émission qui nous en apprend beaucoup sur tout ce qui touche à l’alimentation et la nutrition. Pour vrai, les sujets sont toujours vraiment pertinents.
Cette semaine, il y a un reportage en particulier qui a retenu notre attention: apprendre les mathématiques à l’épicerie, diffusé le mercredi 4 septembre.
Dans le topo, on explique une initiative vraiment intéressante, menée par l’école secondaire Sophie-Barat, située dans le quartier Ahuntsic à Montréal.
En effet, on apprend que des professeurs de mathématiques, de français et d’éducation physique ont mutualisé leurs efforts pour amener des élèves de secondaire 2 faire l’épicerie.
Ça peut paraitre un peu singulier mais quand on y pense, on apprend beaucoup de choses en faisant des courses dans un marché.
Tout d’abord, les élèves assistent à une conférence donnée par une nutritionniste, qui les sensibilise à l’importance d’une alimentaire saine et les aide à établir un menu type. Ils apprennent ensuite à faire un budget, encadrés par le prof de maths. Une fois sur place, les étudiant.e.s doivent se déplacer dans les allées de l’épicerie, lire les étiquettes, évaluer les ingrédients et choisir des produits.
Pour sa part, le.la prof de français encadre les élèves dans la lecture des étiquettes, l’évaluation des ingrédients et l’analyse comparative entre différents produits.
Plus globalement, les enseignant.e.s s’assurent que les élèves regardent les dates d’emballage et de péremption, évaluent les proportions en fonction des prix et prennent conscience du fonctionnement d’une épicerie.
De notre côté, on trouve que cette initiative, dans le cadre du projet Mon avenir, est absolument GÉNIALE.
Passer par tous le processus de l’épicerie, de la conception d’un menu sain jusqu’au budget en passant par les lecture éclairée des étiquettes, fait appel à plein de compétence. On sollicite la santé, la nutrition, les maths, le français, ce qui vise vraiment à aider les élèves à devenir des consommateurs et des consommatrices responsables.
C’est certain que les jeunes ont ainsi une meilleure conscience du coûts de la nourriture et de ce que ça représente dans un budget globale, de manière ludique.
On espère que d’autres écoles vont emboiter le pas.