J’ai un p’tit bonhomme de 2 ans à la maison. Il est drôle. Mon Dieu, qu’il est drôle. Il est expressif. Il est doux avec sa petite sœur. Il est curieux. Je l’aime d’un amour inconditionnel. Mais il crie. Ost* qu’il crie, cet enfant.
J’entends les gens se dire: « Oui, mais c’est un enfant de 2 ans, c’est claiiiiiiiiiir qu’il va crier. » Oui, mais non. Je le sais, c’est quoi, un enfant qui crie; j’en ai 4 en bas de 6 ans. À la maison, c’est sonore sur un moyen temps, mais je vous garantis qu’ils ne crient pas tous de cette façon-là.
Quand j’essaie d’expliquer aux gens comment il crie, j’y vais comme suit :
« Je t’avertis, soit il est chill et fait ses p’tites affaires, soit il crie. Pis là, tu vas penser que tu sais ce que je veux dire, mais non, tu ne le sais pas. Je te le dis, les oreilles vont te siller, pis là tu vas comprendre ce que j’essayais de t’expliquer. »
Il fut un temps où on ne l’entendait pas. Honnêtement, de 0 à 9 mois, c’était le bébé qu’on oubliait. C’était le bébé qui chillait dans sa balançoire, dans sa chaise, sur son tapis d’éveil, dans son parc, dans mes bras. C’était le bébé facile, la version débutante que tous les parents désirent. C’était le bébé qui me confortait dans ma maternité, parce que c’était donc facile d’être sa maman.
Je n’arrive pas tout à fait à me rappeler du moment où ça a changé. Il devait avoir 9-10 mois. J’aime raconter qu’il en a eu marre d’être tranquille, et qu’il a décidé à un moment donné que ce n’était qu’une feinte tout ça. Qu’un jour, il s’est écrié (littéralement) « AH AH AH VOUS PENSIEZ QUE J’ÉTAIS TRANQUILLE, MAIS JE VOUS AI BIEN EUS !!! ».
Ça fait qu’on est rendus plus d’un an plus tard, pis il crie encore. Des jours plus, des jours moins, mais beau temps, mauvais temps, il crie. Mon ouïe pis ma patience ne trouvent pas toujours ça facile, honnêtement, mais reste que c’est mon fils et que je ne l’échangerais (la plupart du temps) pour rien au monde.
Avez-vous des jeunes enfants qui crient aussi? Est-ce que ça a fini par passer? (Please dites-moi que oui, parce que l’espoir fait vivre hein!)