Nous n’avons pas laissé les imprévus gâcher nos vacances familiales, oh que non!
Anne-Marie Perron-CarleDans la vie en général, je suis une personne relativement gère/mène organisée. Je prends plaisir à prévoir à l’avance le détail des activités que nous ferons en famille, pour mieux en profiter le moment venu. Je suis consciente que c’est à la fois une qualité et un défaut, mais je vis bien avec ça ! Par contre, cette année, ma grande planification a pris le bord!
Il y a quelques mois, j’avais réservé une super chambre d’hôtel dans une station touristique de plein air pour que mon conjoint, moi et nos enfants puissions relaxer en juin, juste après la fin des classes. Sur papier, c’était le voyage idéal qui permettrait à mes 2 plus grands de décompresser après leur année scolaire chargée et à ma fille d’avoir un break de garderie bien mérité. Pour notre bébé de 10 mois, ce serait une première escapade familiale.
Mais voilà que la veille de notre départ, rien n’allait plus. Mon aîné est tombé malade : maux de tête, vomissements et fièvre… la totale, quoi ! Entre deux prises de température, j’ai jeté un coup d’œil aux prévisions météo… pour réaliser qu’on annonçait de la pluie non-stop durant la totalité de notre périple ! Moi qui avais planifié des activités extérieures, du temps à la plage et des randonnées pédestres…
En panique, j’ai téléphoné pour vérifier s’il était envisageable d’annuler notre voyage (sans frais, please), à moins de 24 heures d’avis. Hélas, c’était impossible ! Le coût serait presque aussi élevé, qu’on soit sur place ou pas !
C’est ainsi que le lendemain matin, l’organisation a fait place à la spontanéité et à la beauté de l’imprévu. Nous avons pris la route sous la pluie battante, mon malade tenant son bol de vomi entre ses jambes. Par chance, le trajet s’est déroulé sans incident.
Arrivés sur place, la déception a fait place à l’excitation quand nous avons pris possession de notre chambre (merci, l’effet de nouveauté !). Puis, le programme de la journée s’est transformé au gré de la température et des goûts des enfants. L’état de santé de mon plus vieux s’est amélioré. Nous avons profité de la piscine intérieure et participé à certaines activités organisées par la station touristique. Le soir venu, nous avons regardé un film, blottis tous les six dans le même lit queen.
Rien de tout cela n’était prévu, mais on a eu encore plus de plaisir que toutes les autres années où nous avions un plan de match précis. Si bien que ça m’a fait réfléchir sur la nécessité de tout organiser, tout le temps…
Pour moi, c’est un réel plaisir de planifier les vacances estivales. Ça me fait décrocher du quotidien en me donnant un avant-goût de ce qui nous attend l’été suivant. Puis, on s’entend qu’avec 4 enfants ça prend un minimum d’organisation.
Mais je réalise que l’état d’esprit avec lequel on débute les vacances y est aussi pour beaucoup. Un programme hyper organisé, ça ressemble à ce qu’on vit tout le reste de l’année : un horaire chargé, de multiples activités dirigées. Avoir quelques projets de vacances, c’est bien, mais faire participer les enfants au planning quotidiennement, c’est vraiment plaisant et reposant. Après tout, les vacances, ça sert d’abord à relaxer, non ?
Préférez-vous planifier ou improviser vos vacances… ou un peu des deux ?