La semaine dernière, j’ai vu le documentaire 13 Novembre : Fluctuat Nec Mergitur sur Netflix. Et j’ai braillé ma vie. Rapido, c’est un doc sur les divers attentats de Paris le 13 novembre 2015, notamment celui du Bataclan. Voir de jeunes parents, mi-trentaine, mélomanes et un peu bobos raconter les évènements, j’ai frappé de quoi… À l’exception de Eagles of Death Metal, je m’identifiais à eux. Bien ouais, je suis un peu bobo. Ce qui m’a frappé dans leurs témoignages, c’est que malgré les dangers, elles et ils s’inquiétaient plus pour leurs enfants que pour leur propre vie. En fait, le documentaire m’a fait réaliser que ma vie ne serait plus ma vie. Et là, les vannes se sont mises à couler.
Crédit : Giphy
Parce que depuis que ma copine et moi avons décidé d’avoir un enfant, on me sort des arguments matériels. T’sais, du genre finis les 5 à 7, les voyages t’oublies ça et tu peux faire une croix sur la spontanéité. Chaque fois, je reste poli, je ne dis rien, j’écoute, je ne suis qu’un simple mortel sans enfant, mais dans ma tête : Meh. Je ne sais pas, j’ai 35 ans, l’horloge tourne, j’ai une vie bien remplie, je suis relativement casanier et j’ai pas mal voyagé… Je pense que je suis rendu là dans ma vie. Bien sûr, bien sûr, on s’en reparlera dans un an!
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Attention, nourrir bébé, torcher bébé, (essayer d’)endormir bébé et sa vie dépend de la mienne sont deux choses distinctes. Froidement, que ce soit moi qui m’occupe de bébé ou une autre personne, au final, ça ne change pas grand-chose. Je ne dis pas que je ne veux pas m’occuper de mon enfant, que je vais tout déléguer à ma blonde ou qu’on va avoir une nourrice-robot comme dans les Jetson… Je dis tout simplement qu’avant d’avoir vu le documentaire, je ne réalisais pas que ma vie, ma santé ou même ma mort pouvaient impacter la vie de mon enfant et inversement. Genre, traumatismes, séquelles et autres belles bagatelles qui coûtent une fortune en psy une vingtaine d’années plus tard.
Bref, je ne pleurais pas parce qu’un petit être même pas né venait de me voler quelque chose. Non, je pleurais parce qu’un petit bout d’humain en formation venait de me donner de quoi. Un nouveau sens à ma vie.
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