Quoi, déjà? Eh oui, en un clignement d’yeux (et même si certains bouts ont été vraiiiiiiiment longs), la maternelle est déjà terminée.
Tout n’a pas été facile. L’adaptation à 30 minutes de sieste seulement (oui je sais, on dort beaucoup chez moi), les nouveaux visages, le nouvel environnement, la nouvelle routine. Disons que les premières semaines, voire les premiers mois, n’ont pas été de tout repos. Le ballon d’émotions était vite rempli et on a eu droit à plusieurs tornades au retour de l’école. Il y a eu des moments d’inquiétude, quand on ne savait pas trop si les histoires de « untel me pousse et me crie dessus » étaient des exagérations ou une réelle intimidation. Il y a eu les lunchs à préparer et même si ce n’était pas long (des restants), c’était un 5 minutes de trop dans la soirée où j’avais juste le goût de faire autre chose.
Mais j’ai aussi vu une belle évolution. Des amitiés se tisser entre mon grand et de nouveaux amis. Des talents se poindre. L’effort qu’il a mis dans ses projets. Sa fierté de nous présenter ses cahiers à la fin de l’année. Et surtout, une belle assurance qui s’est développée. On a jasé pour savoir comment gérer les crises qui se pointaient en plus d’apprendre à faire attention aux autres et à soi.
Je dois dire que j’ai aussi bien aimé cette première année de scolarité. Quand je le pouvais, j’ai tellement aimé aller reconduire mon grand à l’autobus scolaire, pour savoir qui étaient les autres élèves. J’ai fait le clown devant les fenêtres de l’autobus pour faire rire en attendant le départ. J’ai découvert que les parents des amis de mon fils sont vraiment de belles personnes. J’ai redécouvert les livres de mon enfance en faisant du bénévolat dans la bibliothèque.
L’an prochain apportera son lot de nouveauté et de nouvelles adaptations, dont les devoirs. Mais on a survécu sans trop de mal à la maternelle. La première année nous fait moins peur. Et on a le temps d’y penser d’ici la rentrée!