Dans la vie, j’adore écouter la télé. Des fois, je me plais même à croire que c’est un peu ma job. D’autres semaines, disons les plus occupées, je suis contente en maudit que se ne soit pas ma job pour de vrai, parce que ça me permet de décrocher pis de me sentir libre, de penser à plein d’affaires, de découvrir le monde, tout en triant mes bas par couleur. Mettons.
J’avais adoré la première saison de Good Girls (j’ai même écrit un review juste ici) que je trouvais entre drôle et criante de vérité. J’adorais le jeu des actrices qui montrait comment on peut se sentir prise dans son rôle de maternité tout en essayant de sortir son côté badass.
La semaine dernière, je ne sais pas si c’était pour ma fête ou de quoi dans le genre, mais la deuxième saison de cette série qui présente la maternité d’une façon un peu plus gangster est apparue sur mon Netflix d’amour. Il ne m’en fallait pas plus pour me taper tous les épisodes de la saison en deux soirs, avec mes chevilles surélevées, pas à cause de la canicule cette année, mais plutôt une vilaine entorse.
Tout ce que je peux dire sans voler le punch, c’est que c’est plus qu’excellent. Entre l’amitié plus fort que tout, les pressions sociales sur les mères, le rôle des pères, les trahisons, les tensions sexuelles, l’accouchement, les coups de fusil, les moments awkward, les moments doux, les réussites et les échecs, tout y passe avec des bons rires francs et des réflexions intéressantes sur comment on peut se sentir vivre au travers des tracas qu’engendre le fait d’avoir à s’occuper de petits et grands bouts d’humain.
C’est pas mêlant, si vous lisez ces lignes et que vos enfants sont couchés, fermez votre cell, votre ordi pis allez m’écouter cette série comique pour vous mettre dans mon équipe de personnes qui attendront avec impatience une saison 3, si ça arrive (je croise les doigts).