« Eighth Grade », c’est pas mal le film le plus pertinent sur le passage à l’adolescence en ce moment!

Tout le monde a sa petite recette feel good. La mienne pour un film est pas mal simple. Un film qui a été au festival de film Sundance, qui a un personnage principal féminin fort et qui aborde une thématique du genre premier amour, adolescence, maladie mentale, etc. Quand j’ai reçu l’invitation pour la première à Montréal de Eight Grade, j’ai tout de suite demandé à mon chum un date… avec un de nos amis qui tripe films comme nous (et qui a coréalisé le film d’horreur avec mon chum). En tout cas, ça meublait bien un lundi soir et ma gardienne préf’ était dispo.

Eighth Grade c’est donc l’histoire de Kayla qui vit la dernière semaine du « middle school ». Son entrée prochaine au secondaire la stresse, comme tout le monde, surtout qu’elle vient de gagner l’award de la personne la plus silencieuse de son année. Elle essaie donc de naviguer là-dedans et de terminer son année sans trop de mal, en essayant de sortir de sa coquille.

Réalisé par Bo Burnham, célèbre youtubeur, comique, réalisateur, name it! (son spécial Netflix est trop bon btw), le film a quelque chose d’hyper actuel. C’est rare qu’on réussisse à me faire passer par une gamme d’émotions aussi intenses en si peu de temps. À un moment, j’ai même dit que j’en pouvais plus de comment ça me rendait mal à l’aise. J’ai rigolé, j’ai pleuré, j’ai été enragée. Bref, un bon paquet de feelings en même temps. Le montage, les références et la musique sont vraiment de leur temps. C’est beau de voir que pour un premier film, Bo Burnham réussit à marier un paquet de ses univers.

La comédienne qui joue Kayla est parfaitement touchante, elle joue excessivement bien. C’est le fun de voir un film de jeune avec des vrai.e.s jeunes.

Vous pouvez voir le film en version originale au AMC forum 21 (mon cinéma préf’) et à Laval à partir du vendredi 3 août. Ne manquez pas cette chance de le voir sur grand écran pour vivre les émotions dans un cadre qui vous tient loin de votre cellulaire. Ça vaut vraiment la peine.