Il y a quelques jours, La Presse publiait un article qui a été partagé des dizaines de milliers de fois. Un article qui donne froid dans le dos, mais qui pourtant n’annonce rien de nouveau : le changement climatique risque de changer la Terre en «étuve».
La situation est bouleversante, alarmante, terrifiante. L’irréversible est sur le point de se produire. Et pas dans mille ans, là.
Avant la fin de ce siècle-ci. Probablement avant la fin de la vie de nos enfants.
Chaque fois que je prends le temps de m’arrêter pour penser à l’avenir de la planète, le coeur veut m’sortir du chest. Je me sens si petite et tellement impuissante. Les yeux pleins d’eau, je me suis mise à lire les commentaires de gens de mon entourage qui avaient partagé l’article. Parmi eux, ma belle amie, Caroline.
« C’est sûrement plus facile de se dire que nos petites actions ne feront rien et que, dans le fond, c’est seulement aux gouvernements de prendre action. Ok oui, mais non. […] Les gouvernements n’agiront jamais si nous, les citoyens, [ne démontrons] pas que nous en avons assez. Assez du plastique, assez des passes-droit aux compagnies polluantes, assez des énergies non-renouvelables au profit des portefeuilles. »
Annexée à son post, elle avait rédigé une liste d’actions concrètes, que chaque humain peut facilement poser au quotidien pour limiter ses impacts sur l’environnement. Vous, moi, nos familles, nos amis, nos voisins. Oui, ça nécessite de s’organiser différemment et de faire de petits changements – mais à ce stade-ci, on s’entend que de rester indifférent n’est pas une option.
- À l’épicerie prioriser les aliments qui n’ont pas d’emballage (et arrêter d’emballer nos 4 pommes dans un sac de plastique).
- Privilégier les produits locaux et biologiques.
- Acheter en vrac et amener nos propres contenants.
- Diminuer notre consommation de viande (l’élevage de bétail dans le monde est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique, c’est-à-dire liée aux activités humaines, sur la planète).
- Apporter nos sacs réutilisables lorsqu’on fait des courses (et limiter le nombre de sacs réutilisables qu’on possède).
- Marcher ou utiliser notre vélo lorsque possible.
- Composter.
- Acheter seconde main (Kijiji is our best friend).
- Diminuer notre consommation en général et emprunter au lieu d’acheter (je pense ici à des balançoires, tapis d’éveil et exerciseurs pour bébés, qui, en général, ne servent que quelques mois).
- Saisir l’opportunité d’utiliser nos tasses, pochettes, pellicules et contenants réutilisables pour transporter et conserver notre nourriture.
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Alright guys, let’s do this.
Together. <3