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Voir ta blonde accoucher (et souffrir en silence).
Crédit: Jimmy Conover/Unsplash

Ça y est, notre bébé fille a enfin décidé de se pointer le bout du nez! Bon, en fait, elle a eu besoin de 3 provocations et de quelques heures pour se décider à sortir.

3 provocations, ça veut dire 2 jours à voir ma blonde souffrir de contractions pour finalement être retournées à la maison. Ça veut aussi dire la voir se faire provoquer une 3e fois et souffrir pendant de longues heures avant que les membranes ne se rupturent et qu’on lui administre finalement l’épidurale au beau milieu de la nuit.
 
Pendant les heures interminables où elle alternait entre le ballon suisse, le lit et le bain à remous, j’étais là pour lui flatter les cheveux, lui dire qu’elle faisait ça comme une championne et lui appliquer des points de pression.

Annie Fortin

Malgré tout, maudit que je me sentais inutile. C’est atroce voir la personne que tu aimes souffrir autant et ne rien pouvoir faire de concret pour faire diminuer sa douleur! Quand elle n’en pouvait plus, juste avant l’épidurale, et qu’elle pleurait à chaque contraction, je me suis mise à pleurer aussi. Rien pour aider.
 
Mais quelques heures plus tard, après des poussées qui m’ont semblé interminables, notre fille était là. On a vécu un moment d’épiphanie en sortant le bébé et en le mettant en peau à peau avec Marie-Pier.
 
Je suis immédiatement tombée en amour avec ma fille. Déjà très émue, j’ai été totalement renversée par la grande vague d’amour reçue par messages textes, Facebook et téléphone.
 
Reste que j’ai trouvé l’accouchement vraiment pénible même si ce n’était pas le mien!
 
Étiez-vous accompagnée à votre accouchement? Est-ce que la présence de votre douce moitié vous a aidé à passer à travers?

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