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Le guide de survie à la fausse couche de sa blonde
Crédit: Jean Philippe Morin

Tout commence quand on a la discussion : «Quand est-ce qu’on s’essaie?». J’ai toujours su que je voulais des enfants. Plein d’enfants. Pour papa, c’est plus facile de dire : «Let’s go! On y va». C’est sûr, nous, il nous reste neuf autres mois pour se préparer. Après un voyage de trois semaines en France à l’été 2012, la douce fait pipi sur un bout de carton qui nous le confirme. Ça y est! «On» est enceinte.


Crédit photo : Jean Philippe Morin.
 

Même pas le temps d’être anxieux et de vivre notre bonheur, huit semaines plus tard, le radiologiste qui sort une réplique du genre : «Ben madame, vous êtes en train de faire une fausse couche».

Coup de massue. Dans ma face. Big time.
Étant de nature altruiste (hu hu!), je me suis dit que j’allais vous partager des conseils qui m’auraient été bien utiles si je les avais reçus avant.

Voici donc les cinq commandements du gars dont la blonde fait une fausse couche :

1.   Le radiologiste, on ne frappera pas. C’est pas sa faute s’il a une face de cul, il annonce des nouvelles comme ça sans arrêt. On est un numéro, une statistique.
 


(Source)
 

2.   Notre blonde, on rassurera. Lui dire que ça va, que ça arrive, qu’une grossesse sur trois finit comme ça avant le cap fatidique des douze semaines, que c’est probablement mieux que ce soit arrivé à ce moment-là. Ça fait du bien.
 


Avant, ben ben avant… Crédit photo : Jean Philippe Morin.
 

3.   Être présent, on sera. Elles ont besoin de nous. C’est le temps de prendre les congés qu’on prend jamais dans notre banque de mobiles.

4.   Chercher une cause, on n’essaiera pas. Une fausse couche c’est pas de notre faute, ni de celle de notre blonde, ni du tartare de bœuf qu’elle a mangé, ni des longues promenades au soleil, ni du vino. En bas des douze semaines, les probabilités sont plus grandes, ça arrive, point.
 

 
(Source)
 

5.   Brailler, on se permettra. Personne ne va nous demander comment on va : ils vont prendre des nouvelles de nos blondes (pis c’est normal, pis c’est correct). Malgré tout, on a le droit de pas aller bien nous aussi, de trouver ça dur. Il faut trouver une épaule sur qui s’appuyer, un chum de gars, notre maman… Moi c’est ma patronne qui m’a posé la question la première : «Pis toi JP, comment tu vas?». Brailler vous dites?

La fausse couche, c’est une épreuve. Quand ton couple en vit une, tu réalises autour de toi que plein de gens sont passés par là et qu’ils n’en parlent tout simplement pas. Ça arrive. Chez nous, on est passé par-dessus en se collant sur le divan, en faisant des photos drôles sur Photobooth, mais surtout en s’aimant. Beaucoup!

Photoboot, on aime toujours ça d’ailleurs! Crédit photo funné : Jean Philippe Morin.

Ma collègue collabo MJ Gauvin s’est déjà confiée sur le sujet dans son billet juste ICI.

 

Vos trucs pour passer par-dessus les épreuves plus rough en famille c’est quoi?

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