Mythe
À l’hôpital, là où la pudeur n’existe pas, j’allaitais devant n’importe qui. Mais de retour chez moi, pour nourrir F.-A. quand on avait des gens à la maison (j’avais des colocs, t’sais), je m’enfermais dans ma chambre = vraiment souvent et longtemps.
Je n’avais pas vraiment peur du regard des autres, mais montrer mon sein, ça me gênait moi. Je pensais ne plus pouvoir sortir jusqu’au sevrage de bébé.
Réalité
Après bien des étapes, je me suis fait à l’idée d’allaiter en public. Pour finalement pouvoir sortir, mais aussi parce que l’allaitement était plus facile qu’au début.
Voici comment ça s’est passé au fil des étapes :
1. Je reste dans ma chambre. Peuvent entrer mes amies intimes, mes parents et le chat.
2. Je rôde dans la maison et quand bébé a faim, j’utilise une couverture pour l’allaiter en jasant avec mes colocs.
3. Je gambade en ville et je me trouve une salle d’allaitement ou je retourne dans l’auto pour installer le babe au sein.
Merci Complexe Les Ailes pour la super salle d’allaitement!
Source photo : Capoupascap.
4. Je traine toujours un grand foulard sur moi pour sortir mon sein subtilement quand F.-A. le veut.
5. Je porte des chandails d’allaitement ou des chemises faciles à déboutonner, mais finalement le sac à couches est tellement rempli que j’ai viré le foulard.
6. J’allaite dans un wagon de métro à l’heure de pointe sans pouvoir me cacher parce que c’était pas prévu et que c’était ça ou entendre bébé hurler pendant vingt minutes. Adieu, pudeur.
Source : INFACT Québec.
Même maintenant, j’essaie de ne pas exposer mes seins bien en évidence si je peux l’éviter, (Alyson vous donne des trucs ICI).
Mais s’il le faut, #BinOuiJallaite, n’importe où, n’importe quand.