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La performance et la transition scolaire, le combat de tout parent?
Crédit: homesweetmome

Vanessa nous jasait tout récemment de sa réflexion en lien avec la peur de ne pas en faire assez qui se transformait parfois en beau gros too much. Je pense un peu comme elle. Exit les horaires de premier ministre pour mon enfant qui grandit.

Nos petits sont exposés à tellement de choses qu’ils sont curieux très tôt. Par exemple, comme Vanessa nous disait, un parent qui écoute, lit, parle l’anglais à la maison s’expose donc très tôt aux questionnements de son enfant et à sa grande volonté de parler anglais. C’est juste normal. 

Par contre, en imposant à nos enfants des cours de ci, des leçons de ça, va-t-on à l’avant du besoin d’apprentissage de l’enfant? Est-ce qu’on «scolarise» trop nos enfants en répondant à leur curiosité? Je ne crois pas. Est-ce qu’on empiète sur le terrain de l’école en leur apprenant des règles de mathématiques, ou encore à lire s’il n’ont pas l’intérêt? Peut-être…


Crédit photo : thefamilywoman.com.

Plusieurs enseignants du primaire et du préscolaire s’entendent pour dire que plus le temps avance, plus nos enfants arrivent avec des connaissance à l’école. On veut que notre enfant parle l’anglais de façon exceptionnelle, compte, lise avant même la rentrée à la maternelle.

Toutefois, la scolarisation avance rapidement et dépasse parfois nos compétences de parent.  Qui n’a jamais entendu quelqu’un dire : «My god! J’ai jamais appris ça comme ça dans mon temps!». Ben voilà! C’est bien beau de préparer nos enfants à l’école. Encore faut-il qu’ils soient préparés de façon adéquate.

Laissons aux enseignants leur travail. Si notre enfant démontre un intérêt particulier pour la lecture, fine! Il veut écrire son nom? Pourquoi pas? Comme parent, on tient à ce qu’il sache additionner? Posons-nous une seule question. Si mon enfant sait tout avant d’entrer à l’école, qu’est-ce qu’il y apprendra? Est qu’il aura le gout d’aller réapprendre, d’une façon différente ce que maman ou papa lui a déjà montré?


Crédit photo : sheknows.com.

L’institut de la statistique du Québec a procédé en 2012 à une enquête sur le développement des enfants de la maternelle (EQDEM) nous disant qu’un enfant sur quatre à la maternelle présente un indice de vulnérabilité dans un des cinq domaines de développement. Ces cinqs domaines sont les suivants :

  • La santé physique et le bien-être.
  • Les compétences sociales.
  • La maturité affective.
  • Le développement cognitif et langagier.
  • Les habiletés de communication et les connaissances générales.

Ce sont des domaines de développement bien simples, qui se déploient avec des jeux d’enfants. Profitons donc du temps qu’il nous reste avec notre enfant sans devoirs et sans obligations scolaires. Apprenons-lui à gérer ses conflits, à être autonome pour répondre à ses besoins, à bouger et à se dépenser quand le moment le permet. Faisons-lui la lecture, chantons des comptines… Jouons aux enfants. C’est la meilleure façon selon moi, de préparer son enfant à l’école.

Si, comme parent, on dénote une particuliarité chez notre enfant (du type : «Un étranger ne comprend pas mon enfant quand il parle» ou bien «Mon enfant est anxieux au point de vomir chaque fois que je lui propose une nouvelle sortie»), on consulte un spécialiste. L’équipe psychosociale du CSSS de votre ville/quartier peut vous aider à bien aiguiller vos antennes de parents et vous diriger vers les services qui pourront vous sortir de l’angoisse.

Quelles sont les choses que vous tenez à apprendre à vos enfants avant leur départ pour la maternelle?

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