Aller au contenu
Vraies choses de la vie VS superficialité : quand les vergetures l’emportent sur la progéniture.
Crédit: Pierre-Luc Larouche / Jonathan Buisson Photographe / Montage : Stéphanie Cimon
Depuis que j’ai su que j’allais être maman, j’ai développé une obsession un grand intérêt pour tout ce qui touche le bien-être des tout-petits. J’adore chercher, trouver, partager tout ce que je trouve sur le sujet. Et vivant depuis 7 mois le défi de la fibrose kystique avec notre garçon, mon mari et moi accordons une importance encore plus grande à tout ça! Vous comprendrez donc que parfois souvent, je me laisse tenter par mon fil d’actualité Facebook, au cas où j’y trouverais LE tout dernier article sur une nouvelle recommandation quelconque… 

Ce samedi, je n’ai déniché aucune nouvelle information pour nous guider dans notre rôle de parents. Par contre, je suis tombée par hasard sur un article du Huffington Post qui allait allonger (encore!) ma liste-des-choses-à-inculquer-à-mon-enfant. Le genre d’article qui donne envie de pleurer, qui rappelle que le monde dans lequel nous vivons accorde parfois plus de place à la superficialité qu’aux vraies choses de la vie.


J’ai alors ressenti le besoin de partager mes réflexions à ce sujet avec vous. Pourquoi? Parce que je trouve important de dénoncer la trop grande attention portée par tout un chacun sur un corps qui ne devrait appartenir qu’à nous. Comme si les marques laissées par une grossesse étaient plus intéressantes que son résultat : la conception d’un être unique.
Crédit photo : Pierre-Luc Larouche / Montage : Stéphanie Cimon.
 
Je suis fière d’être une maman et d’en porter les marques. Entendons-nous : j’ai eu peur des vergetures et j’ai essayé une tonne de choses pour les éviter. L’espoir de ne pas être trop «maganée» m’a habitée et quand vient le moment de la douche, je me regarde dans le miroir et je pousse un soupir. Et tout ceci, bien que superficiel, me semble légitime.

Par contre, ce qui ne l’est pas, c’est le dédain et parfois même la moquerie qu’inspire chez certains un corps de mère au lieu du respect qu’elle mérite. Pour avoir porté un enfant pendant 9 mois. Pour l’avoir mis au monde. Pour l’avoir changé, nourri, cajolé, aimé, éduqué et j’en passe. Pour avoir recommencé (ou pas) une, deux, trois, quatre fois et plus, tout en faisant fi le plus possible des dommages collatéraux probables. Pour avoir fait passer en premier les vraies choses de la vie devant la superficialité.

À tous ceux qui pointent du doigt les mamans marquées par la maternité au lieu de leur sourire, j’aimerais vous souligner que c’est grâce à elles que nous sommes là. Il me semble que ce serait pas pire de s’en rappeler et de le faire comprendre aussi à nos enfants!

Ajouterez-vous cette réflexion à votre liste-de-choses-à-inculquer-à-mon-enfant?

Plus de contenu