Qui dit vacances dit voiture. Qui dit voiture dit trafic.
On était en route vers la maison, un jeudi soir vers 20 h 30. On était presque arrivés. Ma fille dort sans problème quand la voiture avance, donc tout va bien!
Et puis la voiture n’avance plus. Du tout. Pendant 45 minutes. Et c’est la crise.
Je fais une ninja de moi-même et je me glisse entre les bancs pour m’asseoir à côté d’elle. Je sors toute l’artillerie lourde : gobelet d’eau, hochet, toutou, boîte à musique, les comptines, le flattage de cheveux, les bisous… rien. Il fait noir, mais je devine bien le visage de ma fille qui matche de plus en plus avec son siège rouge cerise.
Et rien ne bouge sur la route non plus. J’ai vraiment eu le temps d’analyser en profondeur le camion de viandes froides dans la voie de droite.
Bon. Pas le choix. Il ne reste qu’une seule option. Enwèye, sors-toi les boules, la ‘tite mère! L’allaitement, c’est mon recours ultime.
Fait que je suis agenouillée sur la banquette, appuyée très précairement sur la fenêtre, la face dans le siège avant, un sein qui sort entre mon chandail et ma ceinture de sécurité. T’sais, il faut ce qu’il faut! #AllaitementCirqueDuSoleil
Au moins, ça marche. Ma fille boit et se calme un peu. Sa face reprend peu à peu sa couleur normale.
Pis là, qu’est-ce que je remarque? Bien sûr, il fallait qu’on soit juste à côté de la fenêtre du même camion de viandes froides. #TimingParfait
«Coucou, monsieur!»
T’sais quand tu fais vraiment attention pour ne pas faire de eye contact. Ça lui fera une belle anecdote à raconter!
Avez-vous déjà allaité dans des circonstances extrêmes? Quelle est votre fois la plus mémorable? Quels sont vos trucs quand bébé pleure dans la voiture?