Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été une inconditionnelle amoureuse des animaux. Je ressens une grande paix à leur contact, difficilement explicable, mais sincère. Je n’ai pourtant pas développé cette passion grâce à mon entourage : ma mère déteste tout ce qui se retrouve dans le règne animal et aujourd’hui mon conjoint les tolère mais sans plus. J’ai quand même eu raison de lui après plusieurs années de chantage supplication : j’ai enfin eu mon chien.
Crédit photo : Emilie Sarah Caravecchia.
Fiston a peur, de la solitude, des monstres, des zombis, bref, il est impensable pour lui de se retrouver seul dans une pièce de la maison, je trouve touchant que la présence du chien le rassure, il la traine par le collier partout où il va et elle le suit en acceptant son sort docilement sachant qu’elle a un rôle à jouer dans l’acquisition de sa confiance. Tous les soirs, elle monte se coucher contre lui sans qu’on lui impose, elle sent que sa place est là, à protéger un membre de sa famille (des zombis!).
Je suis déçue qu’ils aient souvent mauvaise presse pour des cas isolés d’agression. Qu’on s’entende, j’ai bien éduqué mes enfants à reconnaitre les comportements agressifs et imprévisibles, à ne pas s’approcher d’un animal qu’ils ne connaissent pas et à ne jamais jouer avec leur nourriture, mais de grâce, arrêtons de penser qu’ils sont systématiquement un danger pour eux! Bien sûr les accidents existent et je suis désolée pour ceux qui ont vécu de mauvaises expériences, mais pour ma part, je n’ai jamais connu un chat étouffeur de bébé ou un chien mangeur d’orteils (je veux dire qu’il faut oui être prudent, mais pas généraliser).
La zoothérapie peut être pratiquée à petite échelle, dans le confort de son chez soi. Dans mon cas, mon pauvre chien est tiraillé entre mes deux enfants qui se l’arrachent… à moins qu’on en adopte un autre, ce serait tellement plus simple (I wish)!