Pourquoi j’ai fait du Crossfit en étant enceinte jusqu’à 37 semaines!

C’est quoi le Crossfit? C’est un type d’entraînement qui mélange gymnastique, haltérophilie, musculation et cardio de manière variée et à haute intensité. Plusieurs personnes trouvent que c’est trop intense et ont peur de l’essayer.

Avant même d’être enceinte, j’étais déterminée à continuer le plus longtemps possible. Lorsque mon médecin a mentionné la phrase magique suivante : «Continue de faire de l’exercice comme tu le fais déjà», ça m’a convaincue de poursuivre ce que j’aime tant. Puisque tous les exercices Crossfit peuvent être modifiés, je n’avais donc pas de raison d’arrêter ou de changer de sport.

Mais outre l’avis de mon médecin, pourquoi ai-je décidé de continuer de faire du Crossfit jusqu’à 37 semaines?

1.   L’aspect communauté est vraiment ce qui m’a accrochée au Crossfit en premier lieu. Ça m’a permis de me faire quelques nouveaux amis lorsqu’on a passé du temps en Argentine et en Australie. Plusieurs étaient déjà maman ou comme moi, mom en devenir.

Avec ma coach Lulu à Buenos Aires, Instagram @lanomadista.

2.   Les fameuses nausées m’ont frappée assez fort dès la 5^e semaine, et ce jusqu’au 5^e mois environ. Une fois le pire du premier trimestre passé, j’ai remarqué que si j’allais m’entraîner, je pouvais compter sur 48 heures environ avec peu ou pas de nausées.

3.   On recommande aux femmes enceintes de bien s’hydrater et de ne pas se pousser au maximum, alors j’ai trouvé ça pas mal zen de faire mes entraînements à mon propre rythme au lieu d’essayer de battre l’horloge. C’est devenu un espèce de moment de méditation pour moi.

4.   Ça m’a fait du bien à l’ego, surtout les journées où je me sentais grosse comme un éléphant ou bien lorsque je pouvais lever des poids plus lourds que certaines personnes. C’est pas vraiment dans l’esprit de ce sport que d’être meilleure que les autres, mais je suis compétitive et on a toutes besoin d’un petit peu plus de confiance quand on marche comme un pingouin.

5.   Le plus gros avantage selon moi, c’est que ça m’a donné le courage de croire que je me faisais une réserve de force physique et mentale qui allait certainement m’aider lors de l’accouchement (surtout que j’espérais tant le faire naturellement et sans épidurale). Mon souhait a été exaucé et je ne crois pas que ce soit une si grande coïncidence parce que, ayoye quand même!

Après bébé, je n’ai pas recommencé comme avant, mais ma récupération a été beaucoup plus rapide que je n’aurais pu l’imaginer. Maintenant, j’en profite pour endormir ma fille avec le bruit rythmique du rameur, tout comme un bruit de vague le ferait!