Mon bébé, c’est mon bébé, ce n’est pas le tien. BAS LES PATTES!

Tout a commencé avec le partage d’un statut de Jonathan Roberge :

 
Puis, s’en est suivi le commentaire un peu wack d’un de mes amis-sans-enfants-et-que-j’aime-d’un-amour-profond-fo’real:

 
Et c’est là que j’ai pogné les nerfs. NON, je ne suis pas trop stressée si je ne veux pas qu’un inconnu touche mon fils. NON, mon fils n’est pas mal élevé s’il pleure chaque fois qu’une vieille madame s’approche trop. Et Xavier Roberge non plus (quoiqu’il a un sens de la répartie assez cinglant; on va mettre ça sur la faute des gènes). On ne te connaît pas et tu ne nous toucheras pas.
 
Primo, je ne sais pas où tu as mis tes mains avant de les mettre sur sa merveilleuse face.

Secundo, je ne mets pas mes mains sur ta face, aussi merveilleuse soit-elle. Si je disais :
« Wow, vous avez donc une belle peau, comme vous avez de grands yeux et vos cheveux ont l’air doux, je peux tu les toucher? » et que je commençais à te flatter, toi un inconnu que je trouve attrayant, ben ça ne passerait pas. Pas du tout.
 

 
Don’t get me wrong, je ne pense pas que les gens qui s’approchent des bébés sont mal intentionnés. J’adore quand les gens me disent que j’ai un beau rejeton et qu’ils lui font des grimaces. Ce que je ne tolère pas, c’est quand on entre en contact physique avec lui. Je ne comprends pas cette aise que les gens ont à toucher des enfants ou des femmes enceintes, comme s’ils entraient dans une catégorie de gens publics. Comme s’ils appartenaient à tout le monde.
 
C’est notre responsabilité en tant que parents de mettre les limites. On apprend aux enfants à se méfier des inconnus, mais on leur demande de les laisser leur faire des bisou. Où est la logique? On ne devrait jamais forcer un enfant à donner un bec à quelqu’un s’il n’a pas envie de le faire. Ce n’est pas ÇA, la politesse. On devrait les encourager à faire des
tatas et à dire « bonjour », mais pas à se forcer à embrasser des gens qui les trouvent donc cutes. Ça leur envoie le message qu’un adulte a le droit de les bécoter, même s’ils n’en ont pas envie et c’est important de leur apprendre dès le plus jeune âge que non c’est non. C’est la base de l’apprentissage du consentement et j’essaie de l’enseigner à mon bébé, quitte à froisser des inconnus, des matantes proches ou éloignées, ou encore même la voisine.
 
 
Comment réagissez-vous lorsque des inconnus approchent vos enfants? Leur demandez-vous de faire des bisous même s’ils ne veulent pas?