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Manger végétarien : ça ressemble à quoi dans ton assiette de 6 à 24 mois?

First things first, soyons honnêtes : je ne suis pas végétarienne. Voilà, le chat est sorti du sac. (Je le suis à la maison, mais je ne me prive pas au resto.) Par contre, mon mari l’est, et ce, depuis toujours. C’était donc très important pour lui que nos enfants le soient aussi. 

Son raisonnement était clair : il est contre l’élevage en masse des animaux et les conditions dans lesquelles ils vivent (et meurent…), il est contre le spécisme et il croit il sait qu’une alimentation végétarienne est tout aussi bonne, ou même meilleure, pour l’organisme qu’une alimentation omnivore. Alors, c’était parti pour des bébés végés…
 

Crédit photo : Pawel Kuczynski

De 6 à 12 mois, c’était les classiques : patates douces, poires, pommes, carottes, avocats, bananes. On a incorporé tranquillement le fromage, le pain, les pâtes, les œufs vers les 10-12 mois. On a vite réalisé qu’on avait une petite indépendante! Donc, on a fait le switch au BLW. Très tôt, elle mangeait tout ce que l’on mangeait.
 

Crédit photo : Valerie Poulin

À 10 mois, on lui faisait des versions miniatures de nos assiettes. C’était chouette, car elle aimait tout… ou presque! C’était aussi notre manière d’instaurer très tôt l’idée qu’il y aura toujours qu’un plat par repas. Pas question de faire trois recettes pour accommoder les caprices de tout le monde. 
 

Pâtes complètes avec pesto aux tomates séchées maison, salade de concombres, avocats et tomates.
Crédit photo : Valerie Poulin
 

De 1 an à 2 ans, on faisait des miniassiettes, mais plus garnies et avec plus de diversité. Lentilles, fromages, oeufs, quinoa, riz et pâtes forment un peu la base de notre alimentation. Contrairement à ce que les gens croient, on ne mange pas (ou du moins très peu) de tofu. 
 

Potage maison avec pain focaccia, riz à la sauce tomate de Grand-Maman, olives, radis et une salade de betteraves et pommes.
Crédit photo: Valerie Poulin

Notre truc pour les aliments problématiques : toujours encourager à essayer et jamais forcer à terminer. À 28 ans j’apprivoise encore les oignons, donc ce serait irréaliste d’avoir des attentes envers mes enfants concernant la bouffe. On essaie, on goûte et, si on n’aime pas, ce n’est pas grave. La prochaine fois, on apprête l’aliment d’une autre manière et on goûte. Vers 18 mois, E1 détestait les champignons. La semaine passée, elle a demandé une deuxième assiette de risotto… aux champignons. 
 

Riz basmati avec huile d’olive et levure alimentaire, tomates et concombres avec vinaigre balsamique et pain naan avec végépâté aux betteraves de Papa.
Crédit photo : Valerie Poulin
 
Là où on rencontre souvent un mur, c’est lors des sorties. Nous devons toujours bien regarder les menus avant de partir pour nous assurer qu’il y a bel et bien des options végés. Par contre, côté amis, je dois dire que nous sommes très chanceux, car ceux-ci nous accommodent toujours. Plusieurs disent même qu’ils trouvent ça chouette d’essayer du nouveau. 

Crédit photo: Valerie Poulin

Lors de la dernière fête pour enfant, la fêtée voulait manger des hot dogs, donc il y avait un petit paquet de hot dogs végés juste pour nous. Comme ça, les filles pouvaient manger avec tout le monde. Pas de jalousie, pas de différence. 

À 3 ans et 20 mois, nos filles mangent de tout : choux de Bruxelles, fromage bleu, chou frisé, quinoa… je ne considère pas que c’est de la chance, mais beaucoup de persévérance, de patience et de créativité. 

Parents végés, quels sont les repas que vos minis adorent plus que tout? Comment gérez-vous l’alimentation végétarienne à l’extérieur de la maison?

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