Comme je vous l’ai confié dans un précédent billet, mes filles ont commencé la garderie au mois de septembre. L’éducatrice et moi s’étions entendues pour faire une entrée très graduelle. C’est donc hier, après un mois et demi de deux ou trois avant-midis par semaine qu’on les a envoyées pour une journée complète. Un gros 7 h 30 à 16 h 30. C’est mon chum qui s’occupait de tout. Les faire déjeuner, les habiller, les amener à la garderie et aller les chercher à la fin de la journée. Le big deal.
Je planifiais en profiter pour faire la grasse matinée… j’ai pas été capable. J’ai fait plein de ménage et j’ai essayé de chasser les pensées.
« Est-ce qu’elles vont bien?
J’espère qu’elles ne pleurent pas trop.
J’espère qu’elles vont réussir à faire leur sieste.
J’espère qu’elles vont dîner comme il faut. »
Voyant que j’étais pas super bonne pour profiter de ma journée chez nous, je suis allée au cinéma.
Crédit : Giphy
J’étais seule dans la salle avec mon king size popcorn pas-de-beurre pis mon jus de pêche qui ne goûte pas la pêche mais qui est bon pareil. Ne risquant pas de déranger personne, j’ai passé TOUT LE FILM a regarder des photos de mes bébés qui sont presque maintenant des toddlers. Demandez-moi pas ce qui se passe dans Les incroyables 2, je le sais pas.
Après le film, je suis allée leur acheter un pyjama de Noël et faire quelques commissions. Comme il était maintenant l’heure d’aller chercher les filles, j’ai rejoint mon amoureux à la garderie! J’étais tellement, tellement heureuse de les voir.
En rétrospective, les filles ont vraiment bien fait ça. Elles ont bien dormi, joué, bien mangé, socialisé et été dehors. Je crois que je peux dire qu’elles sont maintenant adaptées à leur nouveau milieu et sont prêtes à y aller plus fréquemment.
Toutefois, moi je sais que j’ai du chemin à faire. Je dois apprendre à décrocher. Profiter des heures de liberté que ça me donne. Je suis consciente des bénéfices que chaque membre de notre famille retire de ces journées. Mais, pour le moment, je suis incapable de décrocher. Je pense à elles à chaque instant. Mon feeling, c’est que j’en ai pour un mois environ à me sentir comme ça avant de vraiment en profiter sans culpabilité.
Comment vous êtes-vous sentis quand vos enfants ont commencé à fréquenter leur service de garde plus assidûment?