Aller au contenu
L’angoisse de faire opérer son enfant
Crédit: Vicky B.

Frémissements jusqu’aux os. Un frisson à la fois, qui voyage dans ton sang pour mieux te le glacer petit à petit, cellule par cellule. Le temps s’arrête. Le temps d’oublier la date et l’heure, le moment précis où sont sortis de la bouche du médecin les mots qui annoncent la nouvelle fatidique. Cette fois où tu apprends que ton enfant devra se faire opérer, aussi banale soit ladite opération.

C’est une détresse psychologique qui s’installe dans ta petite tête de parent. Ton résultat d’une nuit d’amour, lui, n’en sait rien. Il ne s’en fait pas, parce que la vie est belle et qu’à son âge, il a autre chose à faire que de se préoccuper des futurs bobos. 

Faire le tour de la famille, de la belle-famille, annoncer les détails de la future épreuve, aviser des risques possibles et complications. Avec toutes ces informations importantes et vitales, ça donne l’occasion à l’imagination fertile d’un parent de se faire aller le popotin sur un méchant temps. Les phrases qu’on te répète, comme : « ça va bien aller, c’est pour son mieux, il va faire ça comme un grand! » deviennent ta prière d’avant dodo.

                                Crédit : Emilie Sarah Caravecchia
 

Ça prend une force inimaginable pour porter le fardeau d’une vie entière, ainsi que celle de ses propres enfants sur le dos. Il faut être fait de roc pour pouvoir absorber toutes les douleurs et les inquiétudes de sa famille.

Parce qu’être parent, c’est aussi devoir être fort, se tenir debout contre vents et marées. C’est de s’appeler Hercules. C’est de fournir des doudous à tous en cas de froid extrême, c’est de chanter des chansons de Noël les soirs du mois de juillet pour penser à autre chose qu’à la canicule. Parce que les larmes ne sont pas des larmes, mais bel et bien un backwash du cœur et de l’âme.

Au travers de ces petites fantaisies, on y retrouve parfois réconfort et solidité. Ce n’est jamais facile et on ne s’habitue jamais de voir nos enfants dans un piètre état, car la jeunesse, c’est synonyme de vitalité, en principe.

Grosse pensée aux parents d’enfants malades qui vivent des calvaires plus souvent qu’autrement. Parce que ce n’est ni facile à vivre, ni facile à accepter. Vous êtes des Anges, rien de moins.
 
Avez-vous déjà vécu une situation stressante concernant la santé de vos enfants?

Plus de contenu