Je vous présentais dans mon dernier billet (ICI) Les tranchées, un essai de Fanny Britt paru chez Atelier 10. Aujourd’hui, c’est avec un enthousiasme non feint que je vous explique pourquoi je l’ai tout simplement ADORÉ!
En cette ère où la maternité croule sous les dogmes et laisse trop de mères (du moins, moi!) dans un épais brouillard de confusion, Fanny réussit à jeter un peu de lumière sur le sujet en se risquant, justement, à un plaidoyer pour cette ambiguïté régnante.
Il existe trop beaucoup de textes sur la maternité. Il y en a des drôles, des sérieux, des bons et des moins bons. Les mots de Fanny se classent, selon moi, parmi les grands.
Les catholiques ont la Bible et les Testaments. Les musulmans, le Coran. Les bouddhistes, le Dharma.
Les mères ont maintenant Les tranchées.
J’exagère? À peine!
Non pas que je veuille sanctifier mademoiselle Britt ou faire d’elle une déesse de la maternité. Ce serait chose impossible puisqu’elle se révèle, à travers son essai et ses réflexions, dans toute son humanité, ses imperfections et son sentiment d’inadéquatude.
Merci pour ce mot, mademoiselle Britt, nouveau, mais pourtant si familier. En avouant votre inadéquatude, vous m’avez fait sentir tout à fait adéquate.
Les tranchées, c’est la voix de « […] Toutes ces femmes, […] dont l’avis passera toujours avant celui de n’importe quel spécialiste. Elles forment une toile, un filet, un phare, un merveilleux coffre aux trésors. »
Quelqu’un me demanderait de mettre en mot le bouillon d’émotions qu’est la maternité que je lui tendrais un exemplaire de cet essai.
Toute la pression qui vient avec la parentalité, je l’ai senti levée une fois le livre terminé. Mais comme la vie nous rattrape toujours au passage, c’est un livre à lire et relire, au besoin.
Fanny, MERCI! Sincèrement.