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Le Père Noël et le bénéfice du doute
Crédit: Marie-Claude Royer

Mon aîné ne croit plus au Père Noël. Il est âgé de sept ans et va à l’école. Inévitablement, le jour est arrivé où un plus grand lui a suggéré que le grand homme barbu n’était qu’un mythe. Peiné, il est rentré à la maison avec LA question : « Maman, le Père-Noël existe-t-il vraiment? ».

Le dilemme est fort: préserver la magie en redoublant d’histoires et d’astuce pour entretenir la croyance ou lui dire la cruelle vérité.

J’aime la naïveté et je suis moi-même de nature un peu crédule. Je crois que la vie mérite un peu de magie, que les lutins, la fée des dents et autres créatures ont leur place dans notre monde un peu sombre.

Par contre, je ne crois pas qu’il soit sain d’entretenir inutilement la magie et de persuader notre enfant que le Père Noël existe. Ceci pourrait causer davantage d’humiliations de cour d’école que de féérie. Je pense aussi que le mensonge, aussi pieu soit-il, peut miner la confiance que notre enfant nous porte.

Comme mon fils est l’aîné d’un chevalier de cinq ans et d’une princesse de trois ans qui méritent de vivre encore quelques Noëls sous la magie des contes, ma décision a donc été de lui dire que je n’avais jamais vu le Père Noël et donc je ne sais pas s’il existe.

J’ai aussi dit à mon grand que son frère et sa sœur sont trop petits pour se questionner sur l’existence du père Noël et que j’aimerais qu’il ne mentionne pas devant eux qu’il n’y croit plus. Il semble avoir compris et m’a promis d’éviter le sujet. Je crois qu’au fond, lui-même préfèrerait y croire.

Avez-vous vécu le même dilemme? Comment l’avez-vous géré?

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