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La (pas si difficile) réalité d’être enfant unique.
Crédit: Marie-Pier Valiquette

Porter l’étiquette d’enfant unique, ça vient avec son lot de sous-entendu et d’attentes. Pour moi, ça n’a pas été particulièrement difficile. Mes parents se sont toujours efforcés de me donner toute l’attention dont j’avais besoin, tout en s’assurant que je ne devienne pas un bébé gâté.

Princesse ET Bébé gâté
Crédit : Disney

 

Évidemment, n’ayant pas à diviser leur budget entre plusieurs enfants, je recevais peut-être plus que certains de mes amis. Mais comme tout le monde, je devais travailler pour obtenir ce que je voulais. Oui, la vie a été facile pour moi : je faisais les loisirs que je voulais, l’horaire était pas mal toujours fait en fonction de mes activités. Mon père me conduisait partout quand j’étais ado, même avec mes amies. Je n’avais jamais à prendre l’autobus, jamais à me plaindre de ne pas pouvoir aller au cinéma ou au centre d’achat.

Est-ce que j’aurais eu le même traitement si j’avais eu un frère ou une sœur? Connaissant mes parents, je crois que oui. Ils auraient toujours tout fait en leur pouvoir pour nous rendre la vie la plus facile et la plus agréable possible. J’ai eu droit à toutes les opportunités, d’un voyage en Angleterre (que j’ai complètement chocké, je m’en veux encore), à des études universitaires payées.

C’est plutôt à l’âge adulte que j’ai pu constater que la vie d’enfant unique n’est peut-être pas toujours rose. Lorsque ma grand-mère est décédée, j’ai vu ma mère et mes oncles se relayer à son chevet pendant plusieurs longs mois. Et c’est là que ça m’a frappé : moi, je devrai faire ça toute seule. Oui, j’ai un mari formidable qui aime beaucoup mes parents. Mais je serai quand même toute seule à affronter le vieillissement de mes parents. Et quand ils ne seront plus là, je serai encore là, juste moi.  
Est-ce que vous auriez souhaité avoir des frères et des sœurs? Ou être enfant unique?

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