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Ce qu’il reste de nous… en vacances – Parce que se rapprocher de ses enfants, c’est beau!
Crédit: Marie-Pier Valiquette

Ouf! Janvier est déjà bien entamé et je vois enfin poindre le fond de mon inbox au boulot; signe que les vacances sont bel et bien finies, quoi!

Mais cette année, j’ai envie de les faire perdurer encore longtemps. Ou plutôt, j’ai envie que ce que nous avons vécu en vacances, fiston et moi, devienne un état PERMANENT. Parce que quelque part fin décembre, début janvier, nous nous sommes retrouvés!

Pas que nous nous soyons jamais vraiment « perdus », mais force est d’admettre que oui, la maudite routine de la vie à la course nous a happés tous les deux depuis trop longtemps, et les moments de répit passés ensemble « pour vrai », sans qu’aucun de nous deux ne soit distrait par quelque chose, ne font pas légion!

Et pendant ce temps, ben fiston grandit et vieillit! De façon exponentielle depuis quelque temps même (il a pris au moins 2-3 centimètres durant les Fêtes, et maman, elle, quelques kilos, mais passons!). Alors, en combinant cette poussée de croissance avec la garde partagée que je pratique avec son père, j’ai l’impression d’en perdre des bouts, de manquer des moments potentiellement charnières dans la vie de mon préado…

Donc, pendant ces fameuses vacances des Fêtes 2014-2015, et sans qu’aucun de nous n’ait fait d’effort particulier pour y arriver, nous nous sommes retrouvés! En tous cas moi, je considère avoir complètement redécouvert mon fils, et le grand qu’il devient (bien qu’il sera toujours un peu mon bébé quand même…). Peut-être que le fait d’avoir passé 10 jours ensemble pratiquement 24/24, en dehors de nos affaires, et d’avoir dormi dans le même lit ont aidé, mais disons que de ce moment privilégié a (re) surgi une véritable complicité.

Parce que c’est ça qui est extraordinaire; mon fils et moi, nous nous entendons à merveille! J’ai l’impression que, outre l’amour maternel viscéral que je ressens pour lui, je l’aime réellement comme personne. Et j’ose penser que c’est réciproque (ou il est un sacré bon comédien le p’tit maudit!)…

Ainsi, à aucun moment durant les vacances je n’ai eu envie de lever le ton, de le réprimander, de le critiquer, parce que fiston était simplement le parfait compagnon de voyage, toujours prêt à faire les activités proposées, à visiter les lieux imposés, à manger la bouffe préparée. Un vrai charme! Par exemple, nos promenades quotidiennes sur la plage étaient des moments prisés où sortir notre fou et rire à gorge déployée étaient de rigueur.

Enfin bref, j’ai adoré mes vacances pour les moments passés avec fiston, alors je me dis qu’il faut absolument alimenter cette connivence renouvelée au cours des prochains mois, tout faire pour ne pas nous perdre de vue. Car je sens que notre temps de précieuse complicité est compté, que fiston finira tôt ou tard par me trouver lame et wack… Oh, possible que ça ne dure que quelques années (les lampions sont allumés!), mais reste que ça va arriver, pis qu’en attendant, ben je veux profiter de ce qu’il reste de nous…

 
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