« Hommage au père de mon enfant » – Julie s’adresse à son conjoint.

Nous avons tous nos insécurités. Les tiennes passent plus souvent inaperçues car, on ne se le cachera pas, je suis un grand livre ouvert. Je ressens, donc je dis. Pas pour rien que tu te retrouves à la une de ce billet.

Parfois ma job de gestionnaire du quotidien me pèse et prend le dessus sur mon humeur. C’est pour ça que je chiale que tes bas traînent à côté du panier à linge sale, que tes bouteilles d’eau à moitié vides (sans bouchons, pas trop bébé friendly) sont laissées à l’abandon un peu n’importe où dans la maison. Entre autres.

Ce n’est rien de grave, je sais, mais tu sais comment c’est…

Pourtant tu fais des tonnes de trucs! Tu prends en charge tout l’extérieur de la maison. Tu es habile de tes mains et tu aimes construire des choses qui vont servir à ta famille. Tu es toujours au-devant de mes besoins et ceux de ton fils. Même tes chiennes ne sont pas en reste et sont gâtées!

Tu adores notre fils et, même si parfois tu préfèrerais ne pas t’en charger, tu changes des couches, donnes à manger et vas coucher bébé. S’occuper d’un enfant n’est pas uniquement recevoir des câlins et des sourires. Ça vient avec un tas d’obligations.

Et parfois j’ai la langue à terre. Tu viens alors à ma rescousse.

Quand j’ai l’air trop fatiguée et à boutte de trouver des idées de souper, tu me proposes de t’en occuper. Bon, tu commandes une pizza ou du poulet au resto du coin et je te réponds un «encore?», mais en fait je te suis reconnaissante de me donner ce petit répit. C’est comme un jour de fête!

Malgré tout ce que je peux dire parce que je n’ai pas vraiment de filtres et que je ne mesure pas toujours l’impact de mes paroles, tu es celui que j’attendais pour avoir des enfants.

Patient (très), généreux, amoureux démonstratif, tu es celui avec qui j’ai eu le goût de faire un enfant « pour vrai ». De l’amour à donner, tu en avais en masse. Tu en as toujours autant, au point de vouloir faire un autre bébé.