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L’ABC de l’horaire d’une maman étudiante.
Crédit: Fannie Dionne

Après avoir parlé des problèmes d’une maman-universitaire ICI et des avantages de cette situation ICI, je termine le sujet sur : comment réussir à gérer tout ça?

La solution n’est pas magique et demande un peu plus de rigueur que pour les étudiants aux cycles supérieurs sans enfant. Il faut juste une méchante bonne organisation. Voici quelques trucs (merci à notre collabo docteure Anne-Hélène pour plusieurs idées).

1) Faire garder l’enfant, au moins quelques heures par jour. Se concentrer assez pour lire une théorie compliquée ou écrire un argument de thèse avec un bambin qui demande de l’attention, c’est impossible pas facile. Si vous n’avez pas d’éducatrice, renseignez-vous sur les ressources offertes à l’école. L’Université de Montréal propose une halte-garderie 15hrs/semaine, par exemple. 

2) Avoir un agenda papier (comme les beaux modèles proposés par Vanessa ICI). Écrivez les échéances, les rendez-vous et même de mini-échéances personnelles pour se donner un coup de pied au derrière. Les nuits blanches, quand il faut se réveiller le matin pour s’occuper de sa progéniture, c’est pas génial. 


Dormir debout. Déjà que je fais ça souvent.
Crédit : giphy

3) Demander des extensions de temps à ses professeurs, au besoin. Oui, ça se fait. La Terre ne va pas arrêter de tourner si votre travail est remis deux jours plus tard. Les professeurs sont humains, la plupart vont comprendre.

4) Ne pas se compliquer la vie : éviter, par exemple, de suivre un cours plein de travaux d’équipes, de choisir des sujets super compliqués, de s’obliger à aller à toutes les conférences et de faire plein de bénévolat. Surtout si vous travaillez en plus. Allez-y mollo au début et prenez plus de responsabilités si vous avez du temps.

5) Structurer son temps quand on n’a pas d’horaire fixe, selon ses périodes de productivité. Par exemple, Anne-Hélène se levait deux heures avant sa fille pour travailler dans le calme. Et elle fait ses tâches en commençant par les plus demandantes intellectuellement. Pour ma part, comme j’ai le cerveau en mode zombie avant 9h, je préfère donner un gros coup en milieu de journée et je travaille pas mal de soir.

6) En période de rédaction, écrire au moins une heure par jour, même si c’est juste une phrase, pour garder le rythme et les idées. Même en congé de maternité.
 


Même si ça va aussi vite qu’avec ça.
Crédit : ionelat
7) Bloquer Internet ou certains sites comme Facebook. Le temps est une ressource rare, ne le gaspillons pas!

8) Ne pas s’épuiser. J’ai été surchargée lors de ma première session à cause de l’administration et j’ai été malade intense à la fin. Comme avoir une gastro et vomir du sang, c’est pas génial quand on doit s’occuper d’un bébé, on se garde des moments relax avec et sans enfant.

Parents universitaires, avez-vous d’autres trucs?

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