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Le spasme du sanglot chez l’enfant
Crédit: Emily Cabana

Avant que ça ne nous arrive avec bébé 1, je ne savais même pas ce qu’était le spasme du sanglot.

« Le spasme du sanglot affecte autant les garçons que les filles. Il se définit comme une brève perte de connaissance due à une anoxie cérébrale survenant lorsque l’enfant réagit de façon violente à un évènement contrariant. » – Psychologie de l’enfant

Ici, ce qui déclenchait une crise était le siège d’auto (coquille). Quand c’est arrivé pour la première fois, bébé est passé en 10 secondes des pleurs normaux aux pleurs de colère. Puis, du rouge au bleu-je-ne-respire-plus. PANIQUE TOTALE.

Mon conjoint a eu le réflexe de sortir bébé hors de la voiture, en plein mois de janvier. Il s’est aussitôt calmé.

Lorsque j’en ai parlé à son médecin, celle-ci a vraiment été rassurante et m’a expliqué que la meilleure chose à faire était de garder son calme. #PasFacilePentoute

Elle m’a aussi dit que ce n’était pas une maladie, mais plutôt un état qui en entraîne un autre (anxiété, contrariété, douleur, peur, etc.) et qu’il n’y avait pas de traitement pour le spasme du sanglot autre que le réconfort et d’essayer autant que possible de rassurer l’enfant.

Ce qu’il ne faut SURTOUT PAS faire, c’est d’avoir peur d’affronter ladite crise.

Nous avons arrêté de sortir pendant un moment parce que nous craignions le siège d’auto. ERREUR. Quand on a compris que nous ne pouvions pas arrêter de « vivre » pour un siège d’auto, nous sommes devenus un peu plus confiants.

Premièrement, chaque jour, j’essayais de placer bébé dans sa coquille tout en le rassurant, et quand ça se passait bien, nous sortions. Deuxièmement, je m’assoyais à l’arrière avec lui. Je voulais être proche pour pouvoir agir vite, et il pouvait me voir et me sentir proche pour se rassurer. Après 5 mois, on en est venu à bout. Soulagement.

Sachez qu’il y a deux grades au spasme du sanglot, soit :

La forme bleue est la plus fréquente (pleurs intenses, sans son, teint rouge vif à bleuté, arrêt respiratoire temporaire) et elle touche environ 60% des enfants.

La forme pâle (cris brefs, sans pleurs, perte de conscience immédiate pouvant entraîner des convulsions et révulsion des globes oculaires), qui touche environ 20% des enfants.

Rassurez-vous, l’enfant ne court absolument aucun danger et une crise n’entraîne aucune séquelle. Aussi, malgré la spectacularité de la crise, il faut respirer par ses trous de nez et garder autant que possible son calme, c’est ce qui va aider l’enfant à se sentir rassuré.

Avez-vous aussi connu le spasme du sanglot? Comment avez-vous réagi face à la première crise?

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