Passer d’une maison à un mini deux et demi – Comment ça se passe?

Bref, nous avons quitté notre maison assez vaste pour accueillir des invités, un bureau et beaucoup de mon bordel pour un gigantesque… 2 1/2 de 21m². 

Je sais que je suis privilégiée d’habiter dans aussi grand à Montréal et que plein de gens vivent nombreux dans très petit. Mais quand même, ça fait changement.

1) Ça montre qu’on n’a pas besoin de beaucoup de vêtements. Quatre pantalons (cinq, après les soldes, oups!), quelques chandails et un manteau. Habiter ici à l’année longue, j’en aurais un peu plus, mais j’ai beaucoup trop de stock à Montréal. 

2) On utilise l’espace de manière créative. Le lit de bébé est monté et démonté. Le divan sert de chaise. Et j’ai vu plein de magasins vendre du mobilier convertible. Bref, tout pour utiliser l’espace intelligemment. 

3) Le ménage est vraiment rapide à faire. 

Crédit : Giphy

Les désavantages

1) Un lit de bébé qui se plie, c’est bien, mais je ne vois pas trop où mettre un lit d’enfant tout en ayant assez de place pour vivre, ni où entreposer les trucs de bébé qui ne font plus pour une éventuelle fratrie.

2) On a une mini-laveuse, mais pas de sécheuse. Bref, il y a toujours du linge qui sèche sur un support. C’est super humide et comme il n’y a pas de ventilation… ça reste super humide, dans toute la maison. Ça m’embête pour la santé de F-A.

3) Niveau cuisine, le mini-frigo c’est bien pour la rotation des aliments, mais difficile de faire de la nourriture à l’avance comme à Montréal, pour les soirs pressés. Surtout que le yaourt de Petit Gourmand prend presque le quart du frigo. Et je n’ai pas de four, donc PAS DE BISCUITS!!!

4) Il faut faire un choix. Si bébé dort dans notre chambre, on n’a pas d’intimité. Si bébé dort dans la cuisine, on travaille dans le lit (ouch le dos). Et il faut prévoir les fringales.
 

Une soirée où je n’avais PAS prévu que j’allais avoir faim. 
Crédit : Fannie Dionne
 

5) Tout l’espace est utilisé, jusqu’au plafond. Pour une petite personne comme moi, il n’y a à peu près rien à ma hauteur. C’est chiant, aller chercher le tabouret pour sortir les pâtes.

Crédit : Fannie Dionne

Bref, si je devais habiter ici, j’achèterais plus d’étagères et du vrai mobilier de cuisine. Il faudrait que bébé et moi, on dise adieu à 90% des trucs qu’on a à Montréal. Oui, ça se ferait, et il y aurait des avantages. Mais à long terme, avec un enfant, je ne crois pas que ce soit viable, du moins pour moi. 

Comment organisez-vous l’espace chez vous?