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Être une bonne mère, sans être parfaite
Crédit: Annie Nonyme

La perfection, l’idéal inatteignable! Petite fille, je voulais être parfaite pour mes parents. À l’adolescence, le culte du corps parfait m’a trouvée pour ne plus jamais me quitter. Puis, j’ai tenté d’être la parfaite conjointe pour mon homme et l’employée irréprochable à mon travail. Alors, évidemment, lorsque j’ai su que j’allais être maman, la recherche de perfection a continué : je serais une maman parfaite!

J’ai épluché le Mieux vivre avec son enfant, consulté le site internet Naître et grandir à chaque petite question, écouté consciencieusement TOUS les conseils des professionnels de la santé : éviter le cododo, limiter la suce, 5-10-15… J’avais lu tous les conseils du Guide alimentaire canadien : pas de junk food et autres goodies. Je surveillais la courbe de croissance en espérant que l’enfant serait dans les percentiles acceptables, etc.

J’ai commencé par essayer de tout suivre à la lettre. Mais petit à petit, je me suis rendu compte que certains de ces conseils, quoique formulés pour répondre de la meilleure façon aux besoins de mon enfant, ne permettaient pas de répondre à mes besoins et à ma réalité de maman. J’ai finalement apprécié que mon bébé tète la suce pour permettre à mes seins de se reposer un peu. Le cododo a été le seul moyen efficace pour me permettre de dormir un peu entre les boires. Je n’ai jamais été capable de laisser mon enfant s’endormir seul. Je le berce jusqu’à ce qu’il tombe dans les bras de Morphée à chacun de ses dodos.

Au début, chaque dérogation à la longue liste des « bonnes façons » de procéder générait chez moi de l’anxiété. Mais finalement, j’ai réalisé que je devais me faire confiance et m’écouter plus, ce qui a fait diminuer grandement le stress et la culpabilité.

Ce que les sites internet, les livres et autres experts ne m’ont pas dit? Suivre mon instinct! Que moi, la maman, j’étais la personne qui saurait le mieux répondre aux besoins de ma progéniture. Au fil des semaines, j’ai également compris que je devais répondre également à certains de mes besoins, pour être bien et ainsi être en mesure de m’occuper adéquatement de ma marmaille. Parfois, cela signifie que j’utiliserai la technologie pour occuper mon enfant pendant que je fais une autre tâche.

En d’autres occasions, il se peut que le repas soit trop ceci ou pas assez cela, parce que je n’ai pas eu le temps ou l’énergie de cuisiner des aliments plus « santé » et que je me suis tournée vers des mets faciles et rapides à préparer avec ce qui me restait au frigo. Et alors? Maman est heureuse, bébé est content, toute la petite famille se porte bien, et selon ma vision de la vie, c’est tout qui compte.

Comment composez-vous avec la recherche de perfection et la parentalité?

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