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Surmonter le post-partum : nos cerveaux, ces funambules.
Crédit: Paul Smith

L’équilibre mental ne tient qu’à un fil. Nous ne sommes pas à l’abri des tensions qui mettent l’intégrité de ce fil en péril. Que ce soit à cause d’épreuves, de difficultés nouvelles ou encore parce qu’on se convainc pendant trop longtemps qu’on va bien, le fil peut se tendre et devenir une corde raide. S’admettre que notre sourire est peut-être un peu forcé, ou que notre moral d’acier fond, ce n’est pas facile.

Une fois le grand aveu finalement révélé, encore faut-il s’armer pour retrouver notre bonheur. Le mien était parti loin, et depuis trop longtemps je me disais qu’il n’était simplement qu’en vacances pour deux semaines. Il avait plutôt pris une année sabbatique, mais avait omis de m’en parler. Plate de même!

Les premiers mois, j’ai essayé de le noyer en exhibant mon plus fake sourire et en était over-happy de mon nouveau bébé et de ma nouvelle vie de maman. Pas que ma mini ne me rendait pas réellement heureuse, loin de là, mais j’ai réfuté les commentaires sur le post-partum en disant à tout le monde que moi, j’étais bien heureuse de m’en sortir sans vivre « ça ».
 


Mon fake smile ressemblait pas mal à ça. 
Crédit : Giphy

J’ai ensuite essayé de me guérir en faisant ce qui m’a toujours rendue heureuse : magasiner! Mais pas un t-shirt à 5 piastres une fois dans le mois. Ne-non! Des achats limite compulsifs chaque semaine. CHAQUE SEMAINE. Pis en congé de maternité, ben on n’a pas nécessairement la latitude pour dépenser sans compter, parce que t’sais, RQAP!
 


Ma philosophie à la Bo Derek.
Crédit : StyleCaster/Pinterest

Sur le coup, je me sentais telllllement bien. Mais les sous, ça ne rachète ni une santé mentale, ni un bonheur en année sabbatique. 

Alors là, je me suis lancé le défi personnel de limiter mes achats. Je commence par viser 2 semaines, puis je doublerai la mise pour me rendre à 1 mois, et ainsi de suite. Ça semble niaiseux, mais j’ai essayé de m’acheter du bonheur, pis pendant un temps, ça a quand même marché mieux que les médocs

Je vais aussi essayer une autre option : celle de trouver un petit moment positif dans chacune de mes journées.

Parce que des fois, en essayant de se faire accroire que ça va mieux que la veille, on finit par réellement y parvenir…


Pis avec Oprah de mon bord, je peux conquérir le monde.  
Crédit : Giphy 

Comment avez-vous remonté la pente pendant vos périodes sombres de dépression?

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