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Top 5 des étrangers gossants qui pourrissent ta vie de parent.
Crédit: Sam Solomon/Flickr.

En tant que filles de lettres, nous avons beaucoup de répartie derrière nos claviers d’ordinateur, mais un peu moins dans la vraie vie quand vient le temps de fermer le caquet aux badauds qui commentent notre façon d’élever nos enfants. Voici notre top 5 de ces personnages désagréables devant lesquels nous avons balbutié de pitoyables « Mais… Euh… Eille! » :

1. Le baby boomer qui sait comment nous devrions responsabiliser notre fille de 5 ans parce qu’il a passé les 35 dernières années à se forger d’inébranlables opinions de lignes ouvertes sur l’éducation, pendant que sa femme élevait seule ses enfants.

2. La médame qui entretient sa coupe perruche et sa teinture bourgogne avec le même  acharnement qu’elle déploie pour nous ignorer dans l’autobus et rester la culotte de cheval assise sur les banquettes psychédéliques réservées aux personnes à mobilité réduite, alors que nous roulons maladroitement sur les pieds de tous les voyageurs avec notre poussette conçue par un ingénieur en physique nucléaire.

3. La nouvelle blonde de notre ami d’enfance qui, du haut de ses 22 ans, de son corps de jeune première nullipare, et de sa forte expérience de gardienne avertie, tient toujours « gentiment » à nous donner des conseils sur l’intégration des aliments dans la diète de notre bébé colliqueux.  

4. La courtoise caissière qui, entre deux clients et un coup de Windex sur son comptoir, en profite pour nous rappeler que nous allons « pourrir » notre progéniture en l’allaitant encore après six mois, et que, tel que l’affirmerait une éminente sociologue formée à l’université de la vie (campus de Fabreville), c’est ça qui arrive quand les enfants rois deviennent parents à leur tour.

5. La charmeuse de bébé autoproclamée qui croit pouvoir consoler notre enfant en crise en lui susurrant des gnagnagna de son haleine pestilentielle de fumeuse édentée, et qui fait faussement fi de notre existence pour mieux nous critiquer en s’adressant directement à notre p’tit afin que nous entendions CLAIREMENT à quel point nous sommes une mauvaise mère de le laisser pleurer ainsi.

Pour toutes les fois où nous avons ravalé nos réponses disgracieuses devant ces parasites du quotidien, nous voudrions, à posteriori, dire un simple et très senti « Vos yeules! ».

Ça vient du fond du coeur. Et ça va y retourner, d’ailleurs. 

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