Pour nous, c’est simple, la famille est finie. Il y a plusieurs raisons, toutes aussi valables les unes que les autres.
D’abord, on s’était toujours entendu que c’était un bébé, un seul, pas plus. Mais aussi, comme je l’ai déjà expliqué, ma fille a déjà une grande sœur. Donc, nous avons techniquement deux enfants, même si je suis la maman d’une seule d’entre elles. Je ne ressens pas du tout le besoin d’offrir à ma fille un autre frère ou une autre sœur.
Aussi, il y a tout plein de raisons monétaires. Avoir un autre enfant impliquerait un changement de véhicule, un déménagement, sans compter toutes les autres dépenses (allô la garderie?). Nous n’en avons tout simplement pas les moyens.
Mais par-dessous tout, moi, je le sais que je vais être l’exception à la règle. Je sais que tout le monde dit qu’on aime autant le deuxième que le premier, que l’amour ça se multiplie, ça ne se divise pas. Vous avez peut-être raison. Mais ça ne sera pas comme ça pour moi, je le sais. Je le sens.
Quand je suis tombée enceinte, au moment précis où le petit signe de plus rose est apparu sur le test de grossesse, j’ai su. Su que jamais je n’allais aimer personne comme j’aimais ce petit être.
Crédit : Sylvie Poirier Photographe
Bon là pas de panique! Bien évidemment, j’aime mon chum, ma belle-fille, ma famille, mes amis. Ça n’a pas changé. Mais soudainement, il ne restait plus de place pour personne d’autre, certainement pas un autre bébé.
Un autre bébé demanderait, avec raison, que je l’aime et que je m’en occupe autant que sa grande sœur. Mais j’en serais incapable. Et ça, ça serait vraiment très injuste.
Donc pour toutes ces raisons, nous avons terminé notre famille : nous sommes complets et c’est très bien ainsi.
Avez-vous eu peur de ne pas aimer un deuxième enfant autant que le premier?