Ce billet est très naïf. Je ne connais vraiment pas tout ce qui entoure la mendicité, ce ne sont ici des observations que je sais très superficielles et probablement stéréotypées.
Dans un monde idéal, tout le monde serait heureux d’être content et personne n’aurait à mendier dans les rues. Mais ce monde n’existe pas.
Je ne sais jamais trop comment réagir à Montréal par rapport aux mendiants. Donner à tous un peu? À un seul? À un organisme? Je ne sais pas si je fais bien, mais j’ai décidé de juste acheter l’Itinéraire pour faire ma part. Surtout que je me suis souvent fait avoir quand je donne des sous dans la rue. Et que je ne suis pas millionnaire non plus.
À Paris, j’ai toutefois été frappée par une autre réalité. Il y a beaucoup de mendiantes dans la rue avec leur bébé ou leur enfant. Ça m’a mise mal à l’aise et ça vient me pogner en dedans. Je sais, tout humain en détresse devrait venir chercher ma fibre intérieure, mais un enfant, ça vient chercher ma fibre puissance double.
Crédit: Venus/Wikipedia
Je ne connais pas leur histoire, mais j’ai l’impression que ces femmes viennent de l’Europe de Est. Je ne connais pas leur histoire, c’est pourquoi j’ai beaucoup de questions. Est-ce que les enfants sont du « marketing », comme certaines personnes m’ont expliqué? Est-ce qu’elles ont d’autres moyens de vivre? Est-ce que ces enfants mangent à leur faim? Est-ce que je dois donner des sous ou aller acheter à manger? Mais en même temps, c’est qu’il y en a vraiment beaucoup. Est-ce que ces enfants ont un avenir, vont-ils aller à l’école?
On dit que le visage de la pauvreté change. Sa face visible change non seulement localement, mais aussi entre différents pays. Ici comme ailleurs, je suis désemparée.
À votre avis, quelle serait la meilleure chose à faire?