Dès que nous avons su que j’étais enceinte, l’amoureux et moi avons eu hâte.
Hâte à la première rencontre chez le médecin pour avoir la chance d’entendre le cœur de bébé. Tellement émouvant et confrontant en même temps. il y avait vraiment un petit être humain en formation dans mon ventre, je l’ai vraiment réalisé à ce moment-là!
Hâte à la première échographie pour espérer connaître le sexe de l’enfant. Dans mon cas, le test de clarté nucale et un guess du médecin prévoyaient un garçon à 90% (ils ont eu raison!).
Hâte qu’il sorte de mon ventre pour enfin voir celui qui se prenait pour Jackie Chan tous les jours depuis plusieurs semaines.
Une fois l’accouchement passé, nous avons eu hâte de revenir à la maison, après un super séjour d’une semaine à l’hôpital. Enfin se retrouver dans nos choses, commencer notre vie de famille.
Le nouveau papa a eu hâte au premier sourire. Lui à qui nous répétions qu’il fallait attendre quelques semaines avant que ça n’arrive. Il n’y croyait tout simplement pas, croyant avoir un bébé malheureux!
Le sourire arrivé, nous avons eu hâte au premier gazouillement, au premier rire. Au premier glissement sur le ventre, à la première randonnée à quatre pattes, aux premiers pas en se tenant sur le bord de la table de salon.
Hâte, sans se douter de l’implication que ça allait amener, à ses premiers pas en solo, sans se tenir. Il était tellement heureux d’enfin aller et venir à sa guise (ou presque) partout dans la maison, maman accrochée à ses baskets.
Entre tout ça, nous avons aussi eu hâte à ses premières nuits complètes, ses premières céréales et purées puis, après quelques semaines, ses premiers repas de grand. Ses premiers mots aussi (quel bonheur d’entendre ma-man!).
Nous avons attendu avec impatience le premier tour de vélo, la première baignade dans la piscine et dans le lac, au chalet. La première Halloween aussi. Parce que c’est tellement plaisant de le voir s’amuser.
Est arrivé son premier anniversaire. Synonyme de joie, mais aussi de peine pour moi. Mon bébé n’en était déjà plus un tout à fait. Également synonyme de retour au boulot, le pire déchirement de ma vie et d’entrée à la garderie (et des virus chez nous). Puis, du passage de la bassinette au lit de grand. Ouf.
Maintenant qu’il vient tout juste d’avoir deux ans, nous avons hâte que le terrible two lui passe, lui qui est dedans depuis ses 18 mois. Mais entre les crises de bacon et les confrontations, nous avons toujours hâte de découvrir de nouvelles choses avec lui.
Hâte de l’entendre nous poser des questions que l’on comprendra. T’sais avec tous les mots dans sa phrase? Comprendre sans nécessairement le regarder, voilà qui fera changement!
Hâte de voir se forger son caractère déjà pas mal présent. De le voir interagir avec ses amis. De voir quel genre de petit garçon il deviendra.
Bref, il y aura toujours des étapes auxquelles nous aurons hâte d’être rendus. Par contre, cette hâte m’aura fait réaliser, avec le recul, à quel point c’est nécessaire de profiter de tous ces petits moments, ces petites victoires du quotidien, parce que ça passe à une vitesse folle.
Avez-vous hâte de découvrir la prochaine étape de votre enfant? Quelle a été celle qui vous a le plus fait plaisir?